Dynamic licencie 78 salariés

A la suite du Comité d’Entreprise qui s’est tenu jeudi 18 juin, la Direction de Dynamic a consulté les élus pour la mise en place d’une procédure de sauvegarde devant le Tribunal du Commerce. En effet, Carreman principal client de la Société Dynamic, par une baisse continue du volume de production a dans un premier temps obligé Dynamic à avoir recours à du chômage partiel. Depuis janvier la société n’est alimentée qu’à 50% de sa capacité de production. Aujourd’hui, les dirigeants de Dynamic ne voient comme solution qu’une compression de l’effectif passant de 98 salariés à 20 salariés ce qui entrainerait le licenciement de 78 salariés. Le Comité d’Entreprise, élus CGT, dénoncent une manipulation machiavélique des dirigeants de Carreman et s’opposent avec l’ensemble des salariés aux hypothèses catastrophiques dans lesquelles on cherche à les enfermer et se préparent à des actions dont la réponse ne peut être qu’à la hauteur de la violence des décisions commandées par Eric Baïsse et François Morel. D’un point de vue historique le tissage Baïsse est devenu le groupe Carreman en 1990 avant l’externalisation par la vente de la production française à 5 cadres devenant ainsi Dynamic en 2006. Les élus et salariés avaient dénoncé l’externalisation comme étant la face cachée d’un licenciement ou d’une mise à mort à long terme pour lequel le groupe Carreman et ses dirigeants refusaient d’en assumer la responsabilité. Aujourd’hui ce sont des salariés qui avec 10, 20, 30 années d’ancienneté vont se retrouver au chômage alors que le groupe Blinde la Roumanie et l’Inde. Les élus exigent que la Direction du groupe Carreman renonce à la Délocalisation de sa production en alimentant le tissage Dynamic . Se sont les salaries de ce tissage qui on fait la richesse du groupe il ne peut y avoir aucun compromis conduisant au renoncement. Nous savons tous par expérience que notre tissage est rentable puisque nous avons passé trois ans à rembourser les crédits, payer les salaires et que nous aurions fait du bénéfice si Carreman avait continué à nous alimenter normalement. Notre capacité de production est de trois millions de mètres par an. Carreman par une décision unilatérale ne nous en donnerait plus qu’un million de mètres par an entrainant par cette décision la chute CMTF teinture finition située à Lavelanet. Nous demandons aux pouvoirs Publics : Sous-Préfet que nous avions rencontré il y a trois ans, Préfet que nous avons rencontré ces derniers jours et à tous les Magistrats de la ville de Castres et de notre région de réagir contre la délocalisation du groupe Carreman. Nous dénonçons le palier de 20 salariés que veut maintenir le groupe Carreman à Castres comme étant une énième stratégie visant à récupérer tout le matériel de la Société Dynamic pour ses unités de Roumanie ou d’Inde. Il y a quelques mois alors que le groupe Carreman nous sous-alimenté en nous jurant les difficultés du groupe, il s’était placé comme acheteur d’un ourdissoir pour Carreman Roumania vente annulée suite à notre opposition. Voilà le paradoxe d’un groupe qui nous met un genou à terre et cherche à nous dépouiller avant même que l’on soit mort, et cela, sans aucun scrupule.
Carreman n’en restera pas la dans la destruction du travail et des emplois à Castres, répondons coup pour coup, luttons pour défendre nos emplois.


Le CE CGT DYNAMIC