samedi 28 novembre 2009

Dynamic: reste l'espoir

Social. La liquitation judiciaire de l'usine textile a été prononcée hier mais des négociations pourraient avoir lieu.

Lors du rendu de la décision du tribunal de commerce hier
vers 13 heures au palais de justice de Castres. Photo DDM. JMG

L'échéance très attendue devant le tribunal de commerce ce vendredi concernant l'avenir de l'usine textile Dynamic, sous-traitant unique pour le groupe Carreman, n'aura pas été finalement aussi radicale que le craignaient les 98 salariés de cette entreprise en lutte contre un plan social depuis plusieurs mois.

Certes, le tribunal de commerce a fini par décider de la liquidation judiciaire de Dynamic mais Michel Viala, délégué CGT de l'entreprise explique: «La liquidation est prononcée mais avec une poursuite de l'activité jusqu'au 10 janvier prochain. Entre temps, il y a d'autres échéances judiciaires, dont le jugement au fond de l'appel contre la décision d'instauration de l'unité économique et sociale. Nous ne perdons pas espoir. Certes, l'activité de production de l'usine est arrêtée mais les licenciements ne peuvent être prononcés avant le 10 janvier 2010.»

D'autant que les prémices d'une possible négociation avec le patron du groupe Carreman Michel Morel, toujours aux USA actuellement, semble se dessiner.

Michel Viala est sur ce point resté toujours sur la même ligne de conduite de son équipe: «On a toujours dit que l'on était d'accord pour négocier. Si aujourd'hui il y a un signe de Carreman qui nous montre qu'il veut bien entamer une discussion avec nous, on est prêts à aller au fond du problème et se mettre autour de la table. On étudiera alors ce qui nous est proposé puisque, à ce jour, nous n'avons rien, ni promesse, ni accord.»

L'avenir de la centaine de salariés de Dynamic semble maintenant se présenter sur un nouveau terrain et les responsables du mouvement ne veulent perdre aucune chance de sortir de la crise dans des conditions acceptables. Un conflit qui dure maintenant depuis le mois de juin et qui est passé par de nombreuses étapes judiciaires. Aujourd'hui, avec l'appui du comité de soutien aux «Dynamics» qui était présent hier devant le tribunal, il reste encore un peu d'espoir.


Source: ladepeche



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vendredi 20 novembre 2009

Carreman au Top Six des entreprises Tarnaise sur 60

François Morel veut faire croire que Carreman est une Entreprise malade,112 M€ de chiffres d'affaire ce n'est pas rien quand même...!!!

Et bien nous les Dynamic ont veux bien être malade aussi.

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Malvy rencontre les salariés de Dynamic



Les délégués CGT de l'entreprise Dynamic, réprésetants des 98 salariés en lutte pour préserver l'existence de leur société, ont rencontré hier matin le président de la Région, Martin Malvy, entouré d'élus conseillers régionaux castrais issus de sa majorité. Les délégués ont rappelé au président l'historique de Dynamic, celui de leur conflit et l'exigence qui est la leur de voir une décision du tribunal enfin appliquée (installation d'un nouveau comité d'entreprise commun Carreman-Dynamic du fait de la reconnaissance d'une Unité économique et sociale). Le président a promis une intervention rapide auprès du ministre de l'économie, Christian Estrosi, avec lequel d'ailleurs il s'était entretenu la veille à propos de Molex. Pour Dynamic le temps presse également. Le tribunal de commerce rendra un nouvel avis ce jour sur une éventuelle liquidation.

Source: ladepeche
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jeudi 19 novembre 2009

Agenda évènementiel Dynamic




Bonjour,

Vous trouverez dans cette Agenda évènementiel l'historique de Dynamic depuis que nous sommes rentrer dans ce combat pour sauvegarder nos emplois.

le Comité d'Entreprise.

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samedi 14 novembre 2009

2500 derrière Dynamic

Les salariés et leur comité de soutien ont manifesté devant la sous-préfecture hier en soirée.

Les Dynamic ont pris une initiative tous les jours de la semaine.
Photo DDM, Serge Boulbès.

Inlassablement, ils battent toujours le pavé. Mais, la fatigue commence d'évidence à se faire sentir. Les salariés de l'entreprise castraise de textile Dynamic, menacée de liquidation, s'accrochent mordicus à la décision du tribunal de Castres qui a reconnu une Unité économique et sociale (UES) entre leur société et leur donneur d'ordres exclusif Carreman.

Hier, en soirée, ils ont manifesté devant la sous-préfecture. Une délégation a été reçue par le sous-préfet. Inlassablement encore, les délégués CGT ont une nouvelle fois sollicité le représentant de l'État pour qu'il agisse de tout son poids « et que les dirigeants de Carreman prennent enfin leurs responsabilités », indique Michel Viala de la CGT.

Sur le boulevard Georges Clémenceau, les Dynamic étaient une centaine, soit la plupart des salariés de l'entreprise rejoints par quelques membres du comité de soutien. « Mais, près de 2 500 Castrais se sont déclarés derrière eux, souligne Benoît Couliou, porte-parole du comité de soutien. En effet, nous avons remis au sous-préfet une pétition soutenant les salariés et qui a d'ores et déjà recueilli plus de 2 400 signatures. Nous en avons obtenues plus de 800 le jour du match du CO et plus de 450 sur internet, sur jesigne.fr ! »

Et le comité de soutien d'annoncer d'autres initiatives : « Nous allons rencontrer l'association des commerçants du centre ville pour éventuellement définir une forme de solidarité, style baissé de rideaux. Nous allons également envoyer un courrier à tous les élus. Il faut que tout le monde assume ses responsabilités. »

À ce sujet, le président du conseil régional, Martin Malvy, viendrait à Castres en milieu de semaine prochaine pour rencontrer les salariés de Dynamic. Lesquels ont bien d'autres rendez-vous, cruciaux, cette semaine-là !

« Lundi, le tribunal de Toulouse se prononce sur l'appel présenté par la direction de Carreman sur la reconnaissance de l'UES, indique Michel Viala. Trois délégués s'y rendront avec notre avocat Me Terrier. Le lendemain, rendez-vous au tribunal à Castres qui doit, normalement, imposer la mise en place d'un nouveau comité d'entreprise de groupe Carreman-Dynamic. Et le 20 novembre, c'est le jour où la liquidation risque malheureusement d'être prononcée. Autant dire que nous appelons à la mobilisation à nos côtés de tous ceux qui le voudront bien ».


Source: ladepeche


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jeudi 12 novembre 2009

Manifestation des Dynamic à 17h00 Sous-préfecture vendredi 13 novembre 2009



Non aux licenciements

chez Dynamic


CARREMAN casse l'emploi, délocalise, ne respecte pas le droit et veut vous envoyez la facture, ça suffit !!

Depuis plusieurs semaines les salariés de Dynamic se battent pour leur emploi.

Il y a 4 ans, en externalisant les salariés de l'atelier (Dynamic), CARREMAN préparait la délocalisation des activités Françaises à moindres frais.

La société Dynamic n'a aucune autonomie, leurs dirigeants sont à la solde de François Morel PDG de CARREMAN.

Aujourd'hui si nous n'avons pas de travail c'est par ce que CARREMAN a décidé de liquider nos emplois, de délocaliser nos productions et de faire payer nos indemnités de licenciement et le plan social à la collectivité, donc à vous !

Par leurs actions en justice les salariés et leurs représentants ont fait reconnaître par les tribunaux l'Unité Economique et Sociale entre CARREMAN et Dynamic et ils demandent la mise en place d'un comité d'entreprise.

Malgré la décision de justice, CARREMAN fait obstruction, ne respecte pas le droit et refuse toute discussion.


LES POUVOIRS PUBLICS DOIVENT AGIR POUR

L'EMPLOI

ET EMPÊCHER CETTE TENTATIVE

D'ESCROQUERIE !!


Même si la volonté de médiation de l'État existe, aujourd'hui les salariés attendent des actes plus concrets dans l'intérêt de l'emploi.

CARREMAN (ex entreprise Baisse) s'est développée avec le travail, le savoir-faire de ses salariés mais aussi avec l'appui de fonds publics destinés au développement et au maintien de l'emploi.


Si aujourd'hui l'État laisse faire CARREMAN, il cautionne les délocalisations et le plan frauduleux orchestré depuis plusieurs années pour ne pas payer les indemnités de licenciement et les conséquences sociales de ces actes.


L'État, s'il le veut, à tout à fait les moyens de peser sur CARREMAN que ce soit par la discussion ou l'action juridique pour lui imposer le respect du droit et la négociation.

La mise en liquidation de l'entreprise Dynamic devant le tribunal de Commerce n'est pas acceptable, l'État doit intervenir pour dénoncer la tentative frauduleuse et imposer à CARREMAN d'assumer son obligation de solidarité économique envers Dynamic.


La population du Sud du Tarn est consciente que la bataille des Dynamic est aussi sa bataille pour l'emploi, plus de 2000 citoyens ont déjà affirmés leur soutien par signature.


Tous ensemble, nous exigeons l'intervention des pouvoirs publics, la casse de l'emploi, ça suffit !!

pas de licenciements chez Dynamic !!

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mardi 10 novembre 2009

La manif des Dynamic

A l'Espace Sidobre hier.

DDM
Les salariés de l'usine textile Dynamic manifestaient hier matin devant des bureaux appartenant à Eric Baïsse, l'un des patrons de l'entreprise Carreman. Ceux-ci réclament toujours la mise en place d'un nouveau comité d'entreprise couvrant l'unité économique et sociale Carreman-Dynamic. Les « Dynamic » réclament aussi le redémarrage de leurs métiers à tisser dont l'activité dépend exclusivement des commandes de Carreman. Michel Viala, délégué CGT a indiqué : « Ils ont éclaté sur plusieurs sites les différents bureaux de Carreman pour nous empêcher d'intervenir. Nous attendons toujours que François Morel revienne des Etats-Unis. » Plusieurs membres du comité de soutien étaient hier aux côtés des manifestants. D'autres actions devraient être menées dans la semaine ainsi qu'une grande manifestation vendredi après midi devant la sous-préfecture en attendant les prochaines échéances judiciaires.

Source: ladepeche
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jeudi 5 novembre 2009

Conférence de presse. Comité de soutien aux salariés de Dynamic.

Lundi 2 novembre. Bourse du Travail, Castres




Merci de vous être déplacés pour cette conférence de presse de présentation du Comité de soutien aux 98 salariés de l'usine textile Dynamic menacés de licenciement. Je m'appelle Benoist Couliou, j'ai trente-deux ans. Je suis professeur d'histoire-géographie au collège de Brassac, et membre de l'association Castres à gauche vraiment. Je suis le porte-parole de ce comité de soutien, c'est à ce titre que je me propose de vous le présenter, et de vous annoncer les principales actions qu'il entend mener auprès des salariés dans les jours et les semaines qui viennent.

Pourquoi un tel comité de soutien?



➔ Vous connaissez tous ici la situation délicate que vivent les 98 salariés de Dynamic. Vous avez suivi l'actualité de leur lutte, qu'on peut je crois qualifier de remarquable. On peut évoquer bien entendu ce qui s'est passé devant les tribunaux (et on ne peut que saluer la juste reconnaissance de l'unité économique et sociale de Dynamic et du groupe Carreman), mais aussi les nombreuses manifestations auxquelles ont participé les salariés, depuis Castres jusqu'à Paris, sans oublier tout ce qui s'est passé depuis des semaines sur le site du Travet; comme jeudi dernier, où les salariés ont dû occuper les locaux plusieurs heures pour obtenir une simple promesse de rendez-vous pour la mi-novembre, et ceci afin d'envisager l'installation du nouveau comité d'entreprise qu'impose la reconnaissance de l'unité économique et sociale des deux entreprises.

➔ Ces quelques rappels pour dire à quel point les salariés mènent une lutte longue, et difficile. Quand vous voyez les efforts qu'ils sont obligés de déployer, simplement pour disposer d'un interlocuteur au sein de l'entreprise, alors qu'ils ne savent pas s'ils vont pouvoir garder leur emploi, ni même s'ils seront payés dans les jours qui viennent... Il faut le dire et le répéter : on n'a pas le droit de traiter des salariés ainsi.

➔ Et en tant que citoyens, on ne peut pas non plus demeurer silencieux face à la situation qu'ils vivent. Quand l'idée est venue de créer un comité de soutien, à la demande des salariés, les personnes que nous avons sollicitées pour faire partie des premiers signataires de la pétition qui circule actuellement, nous ont tous répondu à peu près la même chose, à savoir qu'on ne devait pas se laisser aller au fatalisme ambiant. Ils ont exprimé l'importance de témoigner de notre solidarité envers ces hommes et ces femmes, mais aussi la nécessité de dire notre colère face à cette délocalisation déguisée, et plus généralement face aux agissements des responsables du groupe Carreman, déjà tristement connus pour avoir proposé à des salariés licenciés un reclassement en Inde pour 69 euros par mois, avant l'été.

Un comité de soutien large et représentatif :



➔ Si les premiers membres du comité de soutien étaient de simples citoyens et citoyennes, associés aux familles des salariés, ils ont depuis été rejoints par de nombreuses organisations syndicales et politiques. Pour les syndicats : la CGT, la CFDT, FO, la FSU, Sud-Solidaires. Pour les organisations politiques : les Verts, le Parti Socialiste, Castres à Gauche Vraiment, le Parti de Gauche, les Alternatifs, le Parti Communiste. On peut aussi citer la présence des 5 élus d'opposition municipale de la Gauche Rassemblée pour un Réel Changement, de la Conseillère Régionale Socialiste, Madame Linda Bessières...

➔ Des contacts ont également été pris avec des associations, qui vont rejoindre bientôt le comité.

➔ L'union de toutes ces forces politiques et syndicales est bien sûr le signe d'une inquiétude largement partagée pour ces salariés. D'ailleurs, si vous allez regarder la liste des signataires de la pétition, vous verrez d'ailleurs qu'on y trouve à la fois des conseillers municipaux de la majorité, ainsi que l'ancien ministre socialiste Paul Quilès. Cette ouverture, c'est incontestablement une force, pour un comité qui se pense et se veut au service de la lutte que mènent les salariés.

Quelles actions?



➔ Comme je viens de l'évoquer, une pétition de soutien circule. Je vous en avais déjà adressé le texte, ainsi qu'une première liste des signataires. Je suis heureux de pouvoir vous annoncer ce matin qu'on a déjà dépassé les 1000 signataires, et qu'on ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.

➔ Nous avons déjà été présents deux fois sur le marché Jean Jaurès pour la présenter aux Castrais et aux Castraises, et d'après les échanges que j'ai pu avoir avec les membres du comité, nous en avons tous retiré le sentiment que notre action est bien accueillie par la population. Notamment grâce à vous, les gens savent ce qui arrive aux salariés de Dynamic. Ils expriment leur inquiétude, leur colère, et ce qui revient souvent dans les discussions que nous avons avec eux, c'est le parallèle qui est fait avec ce qui se passe dans d'autres entreprises, comme Molex ou Continental bien entendu, mais aussi France Telecom par exemple, même si c'est pour d'autres raisons (Quoi que...). Ils nous disent aussi leur ressentiment contre la quête effrénée du profit maximal qui sous-tend les délocalisations, ils expriment leur tristesse face au démantèlement de l'industrie textile dans notre bassin d'emploi, et nous encourage à poursuivre notre action, pour que cette tristesse ne se transforme pas en résignation passive. Ainsi, avec cette pétition, le comité joue déjà pleinement son rôle, qui est de permettre l'expression de la solidarité de toute une ville, et même de tout un bassin, envers la situation injuste vécue par les « Dynamic ».

➔ Nous allons donc continuer à faire signer cette pétition, dès mercredi matin sur la marché de Lameilhé.

➔ Nous serons aussi présents jeudi soir au stade Pierre Antoine. Des contacts ont été pris avec la direction du club pour nous permettre de nous exprimer à l'intérieur du stade, soit au micro, soit sous la forme d'une banderole. Nous sommes confiants, et pensons que la direction du CO saura comprendre l'importance de ce moment pour les salariés. Si aujourd'hui la ville entière vibre pour les exploits de son club de coeur, nous pensons que ce dernier ne saurait rester insensible à ce que vivent ses supporters.

➔ Dans le même ordre d'idée, nous allons aussi nous tourner vers les commerçants, par exemple en leur demandant de disposer dans leurs magasins des affiches. Ils savent à quel point de tels licenciements ont des répercussions pour leurs propres activités. Car 98 emplois directs, on comprend vite ce que cela peut signifier comme retombées indirectes pour l'ensemble de la ville.

➔ Si les salariés appellent à une nouvelle manifestation, nous serons bien entendu à leurs côtés.

Toute la ville avec les Dynamic :



➔ Vous l'aurez compris, l'idée est bien de sensibiliser l'ensemble de la ville à ce que subissent ces salariés. Et il faut le faire vite, car des dates très importantes pour eux s'annoncent, entre le 4.11, date limite pour un éventuel repreneur pour se faire connaître, et le 20.11, où la liquidation judiciaire pourrait être prononcée...

➔ Je voudrais terminer en disant que les pouvoirs publics doivent prendre conscience de ce qui s'exprime à travers ces différentes actions. Le moment venu, nous irons leur déposer notre pétition. Ils doivent se placer résolument aux côtés des salariés de Dynamic, comme on a pu le voir faire dans d'autres villes, pour d'autres usines. Ils doivent peser de tout leur poids pour leur permettre d'obtenir ce qu'ils demandent : à savoir, tout simplement de la considération, ainsi que la possibilité de pouvoir continuer à travailler ici, à Castres. Deux choses si évidentes, si simples, qu'on en oublierait parfois à quel point il faut parfois se battre aujourd'hui pour les obtenir.

➔ C'est pourquoi nous serons à leurs côtés pour les aider de notre mieux dans les jours qui viennent, et invitons la population à nous rejoindre, soit en signant la pétition, soit en venant nous rencontrer lors des différentes actions que nous allons mener, et que je viens de vous présenter.





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Dynamic voulait bloquer le patron

Social. Les manifestants se sont rendus aux Salvages hier matin.
DDM
Rendez-vous manqué encore une fois hier matin, entre les manifestants de l'usine Dynamic en lutte contre un plan social prévoyant 56 licenciements et les responsables de leur principal donneur d'ordres, le groupe textile Carreman.

Espérant rencontrer sur le site de l'ancienne usine Valette aux Salvages Eric Baïsse, associé au patron de Carreman François Morel, les manifestants se sont donc rendus sur le site salvageois mais sont arrivés un peu trop tard.

Le dirigeant en effet s'était absenté juste avant que n'arrivent les «Dynamic» qui ont en vain bloqué son véhicule.

Les salariés, actuellement en situation de chômage partiel total, réclament toujours la mise en place d'un nouveau comité d'entreprise (UES) au sein duquel devrait être renégocié le plan social annoncé au mois de juin.

Source: ladepeche
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mercredi 4 novembre 2009

Dynamic : ils maintiennent la pression

Castres. Dynamic : ils maintiennent la pression.DDM
Castres. Après leur intrusion lundi matin dans les locaux de l'entreprise Créatis à Mélou, filiale du groupe textile Carreman, les salariés de l'usine Dynamic, sous-traitant de cette même société, ont envahi hier les bureaux de Carreman, leur unique donneur d'ordre situé dans la plaine du Travet. Les employés de Dynamic, au nombre de 98, luttent depuis plusieurs semaines maintenant contre la préparation d'un plan social qui vise à supprimer 56 emplois. Mais depuis le lancement de cette procédure, le contexte a beaucoup évolué. La production est totalement stoppée et les caisses du sous-traitant Dynamic sont vides. Celle-ci a obtenu un sursis de la part du tribunal de commerce de Castres mais sa situation, voire sa liquidation judiciaire, devra être envisagée à nouveau dans quelques jours.

Réunion Sous-préfecture mardi 3 novembre 2009


intervention chez Créatiss 2 novembre 2009


intervention chez Carreman vendredi 30 octobre 2009


Source: ladepeche
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mardi 3 novembre 2009

L'intrusion des salariés de Dynamic chez Créatiss

Le ton monte encore d'un cran du côté des 98 salariés de l'entreprise Dynamic, groupe Carreman, menacés de licenciements. Nouvelle action coup de poing hier matin.

Dialogue très tendu hier matin entre les salariés
de Dynamic et Alexis Picard (à gauche).

Créatiss est une des filiales du groupe Carreman. Les salariés de Dynamic, en lutte depuis plusieurs jours pour éviter la disparition de leur entreprise et donc de leurs emplois, ont décidé hier matin d'envahir les locaux de Créatiss. Un cadre dirigeant de Carreman est allé à leur rencontre, accompagné du comptable de la société. Dialogue de sourds. Le ton monte encore d'un cran.

9 heures, hier. Une bonne soixantaine de salariés de l'entreprise Dynamic se rend sur la zone de Mélou, direction la rue des Métiers. Là, dans d'anciens locaux de Cathalo, se trouvent les ateliers de Créatiss, autre filiale de Carreman-Michel Thierry.

Les salariés qui luttent depuis plusieurs semaines pour la sauvegarde de leur société et de leurs emplois ont décidé d'une nouvelle action « coup-de-poing ». Rappelons que jeudi dernier, dans l'après-midi, ils en avaient fait de même pour des bâtiments Carreman contigus à ceux de Dynamic, dans la plaine du Travet.

À l'entrée des Dynamic, quelques cadres et personnels de Créatiss se sont enfermés dans des bureaux d'un premier étage. Cette attitude a eu le don d'augmenter l'énervement ambiant : « On va rentrer quand même ! », avertissait un salarié de Dynamic.

Lavelanet en mire

Aussitôt dit, aussitôt fait. Une porte cède et la poignée de personnels de Créatiss prend la poudre d'escampette. Quelques câbles électriques et d'informatique sont débranchés. Sur ces entrefaites, Michel Viala, délégué CGT entame une conversation au téléphone avec le directeur de Dynamic : « On veut la mise en place du comité d'entreprise, tant que ce ne sera pas fait ce sera la guerre, lance-t-il. Dites à Maurel (ndlr : le PDG) qu'il n'en a pas fini avec nous ».

Même discours ferme à l'adresse du cadre dirigeant de Carreman, Alexis Picard, accompagné d'un comptable Hervé Debaux. Ton parfois même très agressif, en réponse à quelques phrases pour le moins maladroites.

« Qu'est-ce qui vous arrive ? », interroge ainsi Alexis Picard à son arrivée. Huées, énervements, insultes fusent. Le cadre enchaîne : « Ce genre de comportement, M.Maurel ne supporte pas. Il voulait venir, mais dans 15 jours… Là, je ne peux pas le déranger. Avec le décalage horaire, il dort ». (Ndlr : Rappelons que le PDG de Carreman réside à New-York). La tension grimpe encore. « Les salariés se sont bien levés à 4 heures du matin pendant des années », hurle une dame. « On ne va pas se faire virer comme des malpropres. Carreman, c'est nous qui l'avons fait prospérer, ajoute un autre.Quitte à mourir, on mourra debout ! »

« On n'est pas des voyous mais des travailleurs, de petites gens comme l'a dit quelqu'un l'autre jour dans un de vos bureaux, surenchérit un Dynamic. Mais, à force cela va mal finir ! »

« Faites quelque chose de positif, tempère Michel Viala. Comme l'a demandé le tribunal, que le CE soit installé et que l'on se mette autour d'une table de négociations. »

« S'il le faut, on bloquera aussi Lavelanet. On reviendra avec nos amis et nos familles… », promet-on dans la salle.

Les jours qui viennent s'annoncent chauds.


Trois questions à Benoist Couliou, comité de soutien

Rencontre avec le porte-parole du comité de soutien aux salariés Dynamic, Benoist Couliou, professeur d'histoire-géographie au collège de Brassac.

Pourquoi ce comité ?

Les salariés mènent une lutte longue et difficile. Quand vous voyez les efforts qu'ils sont obligés de déployer simplement pour disposer d'un interlocuteur au sein de l'entreprise. On n'a pas le droit de traiter des salariés ainsi. Et en tant que citoyens, on ne peut pas demeurer silencieux face à la situation qu'ils vivent. Il s'agit de témoigner de notre solidarité envers ces hommes et ces femmes, mais aussi de la nécessité de dire notre colère face à cette délocalisation déguisée, et plus généralement face aux agissements des responsables du groupe Carreman, déjà tristement connus pour avoir proposé à des salariés licenciés un reclassement en Inde pour 69 euros par mois !

Quelles actions sont prévues?

Une pétition de soutien circule. On a déjà dépassé les 1000 signataires. Nous serons au marché

de Lameilhé ce mercredi. Nous serons aussi présents jeudi soir au stade Pierre Antoine. Des contacts ont été pris avec la direction du club pour nous permettre de nous exprimer à l'intérieur du stade, soit au micro, soit sous la forme d'une banderole. Nous pensons que le CO ne saurait rester insensible à ce que vivent ses supporters.

Un autre message ?

Oui. À l'heure où le ministre Estrosi lance les États généraux de l'industrie, les pouvoirs publics doivent peser de tout leur poids dans ce dossier. Le président de la communauté d'agglo et maire de Castres, et le député, doivent sortir de leur silence et se placer résolument derrière les salariés de Dynamic. Nous continuerons à sensibiliser l'ensemble de la ville à ce que subissent ces salariés. Tous ensemble derrière Dynamic !

Source: ladepeche

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Comité de Soutien aux Dynamic

Comité de Soutien aux Dynamic = Comité de Soutien aux Dynamic

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