dimanche 13 décembre 2009

Dynamic : les commerçants affichent leur soutien

Le comité de soutien aux 98 salariés de l'entreprise textile menacés de licenciement continue de se mobiliser. Ils ont demandé l'appui des boutiques castraises.

Les commerçants castrais, comme ici Catherine Labadie,
ont posé l'affiche de solidarité aux salariés de Dynamic.



Malgré le fait que le tribunal de commerce de Castres a confirmé fin novembre la liquidation judiciaire de l'entreprise textile Dynamic, le comité de soutien aux 98 salariés menacés de licenciements continue de se battre. Déjà parce que des procédures judiciaires en cours pourraient remettre en cause ce plan social mais surtout pour maintenir la pression afin de garantir de bonnes négociations d'indemnités de licenciements. C'est pourquoi les membres du comité de soutien ont décidé de demander le renfort des commerçants castrais en leur distribuant des affiches à coller sur leur vitrine pour afficher leur solidarité aux salariés. « La mission du comité de soutien est de mobiliser le plus largement la ville de Castres pour défendre ces emplois d'autant que 98 salariés en moins cela a des conséquences indirectes sur l'activité des commerces », indique Benoist Couliou, porte-parole du comité de soutien qui est ravi de l'excellent accueil que les commerçants castrais et notamment ceux du Corac, l'association des commerçants du centre ville, ont réservé à cette démarche. « On commence seulement la distribution mais on est très bien reçu », ajoute Benoist Couliou. « C'est normal que nous soyons solidaires de ces salariés dont l'entreprise est menacée de fermeture, indique Catherine Labadie, la présidente du Corac. Le tissu industriel, qui nous fait vivre nous aussi les commerçants, doit être soutenu par tous les acteurs de la ville ».

Une collecte de solidarité

Parallèlement, le comité de soutien vient de lancer une collecte de solidarité. Des membres du comité étaient présents sur le marché Jean Jaurès samedi dernier, pour recueillir les premiers dons, qui peuvent être adressés au Comité de soutien aux salariés de Dynamic, Bourse du travail, 13, rue Ferdinand Buisson, 81100 Castres (les chèques sont à établir à l'ordre de « Solidarité Dynamic »). « Lorsqu'on faisait signer les pétitions, les gens nous demandaient spontanément s'ils pouvaient aider les salariés financièrement. Les salariés ne voulaient pas mais on a quand même décidé de lancer cette collecte, indique Benoist Couliou qui y a vu l'opportunité de pouvoir utiliser ces dons. Cela va permettre d'acheter des cadeaux pour le goûter de Noël que les salariés ont tenu à organiser ce samedi, pour les enfants de tout le personnel, de financer une partie des actions en justice mais aussi d'aider les salariés qui ont vu une perte sèche de leur salaire pendant les périodes de chômage partiel ». Bref, la solidarité castraise continue autour de Dynamic.

Source: ladepeche
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samedi 5 décembre 2009

Les Dynamic un peu rassurés par le ministre

Le secrétaire d'Etat à l'emploi Laurent Wauquiez a pris des engagements d'aide auprès des salariés bientôt licenciés.

Laurent Wauqquiez lors de son arrivée hier à la sous-préfecture de Castres.

Alors que le secrétaire d'Etat chargé de l'emploi Laurent Wauquiez a profité de sa venue en Midi-Pyrénées hier pour apporter un éclairage sur des entreprises qui marchent que ce soit à l'échelle d'un grand groupe comme les laboratoires Pierre Fabre ou comme une PME telle la SA Benne (ci dessous), il a aussi fait une entorse au programme en rencontrant rapidement les représentants des salariés de l'entreprise Dynamic. Les 98 employés de ce sous-traitant du groupe Carreman sont maintenant entrés dans une phase de négociation du plan social qui va conduire inéluctablement à leur licenciement, probablement au mois de janvier. Laurent Wauquiez a indiqué à la sortie de la réunion menée par l'un de ses conseillers: «Il faut d'abord qu'ils puissent avoir des indemnités d'un niveau suffisant. J'ai demandé à la Préfecture d'assurer la médiation pour s'assurer qu'ils puissent avoir le meilleur accompagnement de la part de l'entreprise. Deuxièment, j'ai demandé aux services de l'Etat qu'il soit mis sur la table le maximum pour le plan de reclassement. Je veux que l'on ait une cellule de reclassement tout de suite opérationnelle, pour étudier chaque cas, pour étudier les projets et opportunités pour chacun d'entre eux. J'ai aussi demandé à ce qu'ils puissent bénéficier de la convention de reclassement pendant un an indépendament des assurances chômage. Cela leur fera une compensation à pratiquement 90% de leur salaire. On va faire le maximum. Maintenant, il faut se battre pour les aides à rebondir.»

Le ministre a enfin demandé à ce qu'un point mensuel lui soit fait sur l'avancée de ses engagements.

A la sortie de l'entrevue, les délégués du personnel étaient plutôt rassurés par les engagements pris par Laurent Wauquiez. Pour Aïcha Kradchi, qui faisait partie de la délégation CGT: «Nous voulons d'abord remercier le ministre de nous avoir reçus. Nous avons obtenu des engagements qui doivent nous permettre de nous aider dans les semaines qui viennent. Il nous a d'ailleurs demandé de ne pas hésiter à le solliciter si jamais la direction du travail ne trouvait pas les moyens nécessaires. Mais avant tout nous attendons du concret.»

Source: ladepeche


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mardi 1 décembre 2009

Martin Malvy déçu par l'entretien avec F. Morel

Social. A propos du conflit de Dynamic, sous-traitant de Carreman.

Martin Malvy s'était engagé a prendre contact avec François Morel.
Le président de la Région s'est déclaré «décu» de cet échange qui
s'est tenu vendredi soir.

Comme il s'y était engagé il y a quelques jours à Castres lors de sa rencontre avec les délégués du personnel de l'entreprise Dynamic, sous-traitant du groupe textile Carreman en lutte contre un plan social, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, a eu un échange téléphonique avec François Morel, président de Carreman qui est aux Etats-Unis. La discussion a eu lieu vendredi en fin de journée.

Interrogé sur le contenu de cet échange, le président de la Région a déclaré : « M. Morel m'a confirmé qu'il ne reviendrait pas sur ses décisions de réduction d'emplois sur les sites de Castres et Lavelanet sans envisager comme certains le pensaient un regroupement sur un site unique. Ses raisons sont les déficits du groupe et la situation du textile. Pour ce qui est du plan social, il m'a indiqué qu'il était prêt à aller plus loin que les obligations légales mais en liant cette hypothèse à l'obtention d'un emprunt en cours de négociation. »

Par ailleurs, Martin Malvy a indiqué : « Je m'entretiendrai sur ce sujet avec Mme Pierrot, préfète du Tarn, en tout début de semaine. J'ai indiqué à M. Morel que s'il n'était évidemment pas question que la Région puisse intervenir en direction des entreprises qui licencient et qui délocalisent. Mais que j'étais ouvert au financement de formations pour les salariés licenciés. »

Sur le fond de la discussion, le président de la Région Midi-Pyrénées a ajouté en conclusion : « Je ne me faisais guère d'illusions. C'est effectivement un entretien décevant pour l'emploi à Castres ».


Source: ladepeche

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samedi 28 novembre 2009

Dynamic: reste l'espoir

Social. La liquitation judiciaire de l'usine textile a été prononcée hier mais des négociations pourraient avoir lieu.

Lors du rendu de la décision du tribunal de commerce hier
vers 13 heures au palais de justice de Castres. Photo DDM. JMG

L'échéance très attendue devant le tribunal de commerce ce vendredi concernant l'avenir de l'usine textile Dynamic, sous-traitant unique pour le groupe Carreman, n'aura pas été finalement aussi radicale que le craignaient les 98 salariés de cette entreprise en lutte contre un plan social depuis plusieurs mois.

Certes, le tribunal de commerce a fini par décider de la liquidation judiciaire de Dynamic mais Michel Viala, délégué CGT de l'entreprise explique: «La liquidation est prononcée mais avec une poursuite de l'activité jusqu'au 10 janvier prochain. Entre temps, il y a d'autres échéances judiciaires, dont le jugement au fond de l'appel contre la décision d'instauration de l'unité économique et sociale. Nous ne perdons pas espoir. Certes, l'activité de production de l'usine est arrêtée mais les licenciements ne peuvent être prononcés avant le 10 janvier 2010.»

D'autant que les prémices d'une possible négociation avec le patron du groupe Carreman Michel Morel, toujours aux USA actuellement, semble se dessiner.

Michel Viala est sur ce point resté toujours sur la même ligne de conduite de son équipe: «On a toujours dit que l'on était d'accord pour négocier. Si aujourd'hui il y a un signe de Carreman qui nous montre qu'il veut bien entamer une discussion avec nous, on est prêts à aller au fond du problème et se mettre autour de la table. On étudiera alors ce qui nous est proposé puisque, à ce jour, nous n'avons rien, ni promesse, ni accord.»

L'avenir de la centaine de salariés de Dynamic semble maintenant se présenter sur un nouveau terrain et les responsables du mouvement ne veulent perdre aucune chance de sortir de la crise dans des conditions acceptables. Un conflit qui dure maintenant depuis le mois de juin et qui est passé par de nombreuses étapes judiciaires. Aujourd'hui, avec l'appui du comité de soutien aux «Dynamics» qui était présent hier devant le tribunal, il reste encore un peu d'espoir.


Source: ladepeche



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vendredi 20 novembre 2009

Carreman au Top Six des entreprises Tarnaise sur 60

François Morel veut faire croire que Carreman est une Entreprise malade,112 M€ de chiffres d'affaire ce n'est pas rien quand même...!!!

Et bien nous les Dynamic ont veux bien être malade aussi.

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Malvy rencontre les salariés de Dynamic



Les délégués CGT de l'entreprise Dynamic, réprésetants des 98 salariés en lutte pour préserver l'existence de leur société, ont rencontré hier matin le président de la Région, Martin Malvy, entouré d'élus conseillers régionaux castrais issus de sa majorité. Les délégués ont rappelé au président l'historique de Dynamic, celui de leur conflit et l'exigence qui est la leur de voir une décision du tribunal enfin appliquée (installation d'un nouveau comité d'entreprise commun Carreman-Dynamic du fait de la reconnaissance d'une Unité économique et sociale). Le président a promis une intervention rapide auprès du ministre de l'économie, Christian Estrosi, avec lequel d'ailleurs il s'était entretenu la veille à propos de Molex. Pour Dynamic le temps presse également. Le tribunal de commerce rendra un nouvel avis ce jour sur une éventuelle liquidation.

Source: ladepeche
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jeudi 19 novembre 2009

Agenda évènementiel Dynamic




Bonjour,

Vous trouverez dans cette Agenda évènementiel l'historique de Dynamic depuis que nous sommes rentrer dans ce combat pour sauvegarder nos emplois.

le Comité d'Entreprise.

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samedi 14 novembre 2009

2500 derrière Dynamic

Les salariés et leur comité de soutien ont manifesté devant la sous-préfecture hier en soirée.

Les Dynamic ont pris une initiative tous les jours de la semaine.
Photo DDM, Serge Boulbès.

Inlassablement, ils battent toujours le pavé. Mais, la fatigue commence d'évidence à se faire sentir. Les salariés de l'entreprise castraise de textile Dynamic, menacée de liquidation, s'accrochent mordicus à la décision du tribunal de Castres qui a reconnu une Unité économique et sociale (UES) entre leur société et leur donneur d'ordres exclusif Carreman.

Hier, en soirée, ils ont manifesté devant la sous-préfecture. Une délégation a été reçue par le sous-préfet. Inlassablement encore, les délégués CGT ont une nouvelle fois sollicité le représentant de l'État pour qu'il agisse de tout son poids « et que les dirigeants de Carreman prennent enfin leurs responsabilités », indique Michel Viala de la CGT.

Sur le boulevard Georges Clémenceau, les Dynamic étaient une centaine, soit la plupart des salariés de l'entreprise rejoints par quelques membres du comité de soutien. « Mais, près de 2 500 Castrais se sont déclarés derrière eux, souligne Benoît Couliou, porte-parole du comité de soutien. En effet, nous avons remis au sous-préfet une pétition soutenant les salariés et qui a d'ores et déjà recueilli plus de 2 400 signatures. Nous en avons obtenues plus de 800 le jour du match du CO et plus de 450 sur internet, sur jesigne.fr ! »

Et le comité de soutien d'annoncer d'autres initiatives : « Nous allons rencontrer l'association des commerçants du centre ville pour éventuellement définir une forme de solidarité, style baissé de rideaux. Nous allons également envoyer un courrier à tous les élus. Il faut que tout le monde assume ses responsabilités. »

À ce sujet, le président du conseil régional, Martin Malvy, viendrait à Castres en milieu de semaine prochaine pour rencontrer les salariés de Dynamic. Lesquels ont bien d'autres rendez-vous, cruciaux, cette semaine-là !

« Lundi, le tribunal de Toulouse se prononce sur l'appel présenté par la direction de Carreman sur la reconnaissance de l'UES, indique Michel Viala. Trois délégués s'y rendront avec notre avocat Me Terrier. Le lendemain, rendez-vous au tribunal à Castres qui doit, normalement, imposer la mise en place d'un nouveau comité d'entreprise de groupe Carreman-Dynamic. Et le 20 novembre, c'est le jour où la liquidation risque malheureusement d'être prononcée. Autant dire que nous appelons à la mobilisation à nos côtés de tous ceux qui le voudront bien ».


Source: ladepeche


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jeudi 12 novembre 2009

Manifestation des Dynamic à 17h00 Sous-préfecture vendredi 13 novembre 2009



Non aux licenciements

chez Dynamic


CARREMAN casse l'emploi, délocalise, ne respecte pas le droit et veut vous envoyez la facture, ça suffit !!

Depuis plusieurs semaines les salariés de Dynamic se battent pour leur emploi.

Il y a 4 ans, en externalisant les salariés de l'atelier (Dynamic), CARREMAN préparait la délocalisation des activités Françaises à moindres frais.

La société Dynamic n'a aucune autonomie, leurs dirigeants sont à la solde de François Morel PDG de CARREMAN.

Aujourd'hui si nous n'avons pas de travail c'est par ce que CARREMAN a décidé de liquider nos emplois, de délocaliser nos productions et de faire payer nos indemnités de licenciement et le plan social à la collectivité, donc à vous !

Par leurs actions en justice les salariés et leurs représentants ont fait reconnaître par les tribunaux l'Unité Economique et Sociale entre CARREMAN et Dynamic et ils demandent la mise en place d'un comité d'entreprise.

Malgré la décision de justice, CARREMAN fait obstruction, ne respecte pas le droit et refuse toute discussion.


LES POUVOIRS PUBLICS DOIVENT AGIR POUR

L'EMPLOI

ET EMPÊCHER CETTE TENTATIVE

D'ESCROQUERIE !!


Même si la volonté de médiation de l'État existe, aujourd'hui les salariés attendent des actes plus concrets dans l'intérêt de l'emploi.

CARREMAN (ex entreprise Baisse) s'est développée avec le travail, le savoir-faire de ses salariés mais aussi avec l'appui de fonds publics destinés au développement et au maintien de l'emploi.


Si aujourd'hui l'État laisse faire CARREMAN, il cautionne les délocalisations et le plan frauduleux orchestré depuis plusieurs années pour ne pas payer les indemnités de licenciement et les conséquences sociales de ces actes.


L'État, s'il le veut, à tout à fait les moyens de peser sur CARREMAN que ce soit par la discussion ou l'action juridique pour lui imposer le respect du droit et la négociation.

La mise en liquidation de l'entreprise Dynamic devant le tribunal de Commerce n'est pas acceptable, l'État doit intervenir pour dénoncer la tentative frauduleuse et imposer à CARREMAN d'assumer son obligation de solidarité économique envers Dynamic.


La population du Sud du Tarn est consciente que la bataille des Dynamic est aussi sa bataille pour l'emploi, plus de 2000 citoyens ont déjà affirmés leur soutien par signature.


Tous ensemble, nous exigeons l'intervention des pouvoirs publics, la casse de l'emploi, ça suffit !!

pas de licenciements chez Dynamic !!

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mardi 10 novembre 2009

La manif des Dynamic

A l'Espace Sidobre hier.

DDM
Les salariés de l'usine textile Dynamic manifestaient hier matin devant des bureaux appartenant à Eric Baïsse, l'un des patrons de l'entreprise Carreman. Ceux-ci réclament toujours la mise en place d'un nouveau comité d'entreprise couvrant l'unité économique et sociale Carreman-Dynamic. Les « Dynamic » réclament aussi le redémarrage de leurs métiers à tisser dont l'activité dépend exclusivement des commandes de Carreman. Michel Viala, délégué CGT a indiqué : « Ils ont éclaté sur plusieurs sites les différents bureaux de Carreman pour nous empêcher d'intervenir. Nous attendons toujours que François Morel revienne des Etats-Unis. » Plusieurs membres du comité de soutien étaient hier aux côtés des manifestants. D'autres actions devraient être menées dans la semaine ainsi qu'une grande manifestation vendredi après midi devant la sous-préfecture en attendant les prochaines échéances judiciaires.

Source: ladepeche
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jeudi 5 novembre 2009

Conférence de presse. Comité de soutien aux salariés de Dynamic.

Lundi 2 novembre. Bourse du Travail, Castres




Merci de vous être déplacés pour cette conférence de presse de présentation du Comité de soutien aux 98 salariés de l'usine textile Dynamic menacés de licenciement. Je m'appelle Benoist Couliou, j'ai trente-deux ans. Je suis professeur d'histoire-géographie au collège de Brassac, et membre de l'association Castres à gauche vraiment. Je suis le porte-parole de ce comité de soutien, c'est à ce titre que je me propose de vous le présenter, et de vous annoncer les principales actions qu'il entend mener auprès des salariés dans les jours et les semaines qui viennent.

Pourquoi un tel comité de soutien?



➔ Vous connaissez tous ici la situation délicate que vivent les 98 salariés de Dynamic. Vous avez suivi l'actualité de leur lutte, qu'on peut je crois qualifier de remarquable. On peut évoquer bien entendu ce qui s'est passé devant les tribunaux (et on ne peut que saluer la juste reconnaissance de l'unité économique et sociale de Dynamic et du groupe Carreman), mais aussi les nombreuses manifestations auxquelles ont participé les salariés, depuis Castres jusqu'à Paris, sans oublier tout ce qui s'est passé depuis des semaines sur le site du Travet; comme jeudi dernier, où les salariés ont dû occuper les locaux plusieurs heures pour obtenir une simple promesse de rendez-vous pour la mi-novembre, et ceci afin d'envisager l'installation du nouveau comité d'entreprise qu'impose la reconnaissance de l'unité économique et sociale des deux entreprises.

➔ Ces quelques rappels pour dire à quel point les salariés mènent une lutte longue, et difficile. Quand vous voyez les efforts qu'ils sont obligés de déployer, simplement pour disposer d'un interlocuteur au sein de l'entreprise, alors qu'ils ne savent pas s'ils vont pouvoir garder leur emploi, ni même s'ils seront payés dans les jours qui viennent... Il faut le dire et le répéter : on n'a pas le droit de traiter des salariés ainsi.

➔ Et en tant que citoyens, on ne peut pas non plus demeurer silencieux face à la situation qu'ils vivent. Quand l'idée est venue de créer un comité de soutien, à la demande des salariés, les personnes que nous avons sollicitées pour faire partie des premiers signataires de la pétition qui circule actuellement, nous ont tous répondu à peu près la même chose, à savoir qu'on ne devait pas se laisser aller au fatalisme ambiant. Ils ont exprimé l'importance de témoigner de notre solidarité envers ces hommes et ces femmes, mais aussi la nécessité de dire notre colère face à cette délocalisation déguisée, et plus généralement face aux agissements des responsables du groupe Carreman, déjà tristement connus pour avoir proposé à des salariés licenciés un reclassement en Inde pour 69 euros par mois, avant l'été.

Un comité de soutien large et représentatif :



➔ Si les premiers membres du comité de soutien étaient de simples citoyens et citoyennes, associés aux familles des salariés, ils ont depuis été rejoints par de nombreuses organisations syndicales et politiques. Pour les syndicats : la CGT, la CFDT, FO, la FSU, Sud-Solidaires. Pour les organisations politiques : les Verts, le Parti Socialiste, Castres à Gauche Vraiment, le Parti de Gauche, les Alternatifs, le Parti Communiste. On peut aussi citer la présence des 5 élus d'opposition municipale de la Gauche Rassemblée pour un Réel Changement, de la Conseillère Régionale Socialiste, Madame Linda Bessières...

➔ Des contacts ont également été pris avec des associations, qui vont rejoindre bientôt le comité.

➔ L'union de toutes ces forces politiques et syndicales est bien sûr le signe d'une inquiétude largement partagée pour ces salariés. D'ailleurs, si vous allez regarder la liste des signataires de la pétition, vous verrez d'ailleurs qu'on y trouve à la fois des conseillers municipaux de la majorité, ainsi que l'ancien ministre socialiste Paul Quilès. Cette ouverture, c'est incontestablement une force, pour un comité qui se pense et se veut au service de la lutte que mènent les salariés.

Quelles actions?



➔ Comme je viens de l'évoquer, une pétition de soutien circule. Je vous en avais déjà adressé le texte, ainsi qu'une première liste des signataires. Je suis heureux de pouvoir vous annoncer ce matin qu'on a déjà dépassé les 1000 signataires, et qu'on ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.

➔ Nous avons déjà été présents deux fois sur le marché Jean Jaurès pour la présenter aux Castrais et aux Castraises, et d'après les échanges que j'ai pu avoir avec les membres du comité, nous en avons tous retiré le sentiment que notre action est bien accueillie par la population. Notamment grâce à vous, les gens savent ce qui arrive aux salariés de Dynamic. Ils expriment leur inquiétude, leur colère, et ce qui revient souvent dans les discussions que nous avons avec eux, c'est le parallèle qui est fait avec ce qui se passe dans d'autres entreprises, comme Molex ou Continental bien entendu, mais aussi France Telecom par exemple, même si c'est pour d'autres raisons (Quoi que...). Ils nous disent aussi leur ressentiment contre la quête effrénée du profit maximal qui sous-tend les délocalisations, ils expriment leur tristesse face au démantèlement de l'industrie textile dans notre bassin d'emploi, et nous encourage à poursuivre notre action, pour que cette tristesse ne se transforme pas en résignation passive. Ainsi, avec cette pétition, le comité joue déjà pleinement son rôle, qui est de permettre l'expression de la solidarité de toute une ville, et même de tout un bassin, envers la situation injuste vécue par les « Dynamic ».

➔ Nous allons donc continuer à faire signer cette pétition, dès mercredi matin sur la marché de Lameilhé.

➔ Nous serons aussi présents jeudi soir au stade Pierre Antoine. Des contacts ont été pris avec la direction du club pour nous permettre de nous exprimer à l'intérieur du stade, soit au micro, soit sous la forme d'une banderole. Nous sommes confiants, et pensons que la direction du CO saura comprendre l'importance de ce moment pour les salariés. Si aujourd'hui la ville entière vibre pour les exploits de son club de coeur, nous pensons que ce dernier ne saurait rester insensible à ce que vivent ses supporters.

➔ Dans le même ordre d'idée, nous allons aussi nous tourner vers les commerçants, par exemple en leur demandant de disposer dans leurs magasins des affiches. Ils savent à quel point de tels licenciements ont des répercussions pour leurs propres activités. Car 98 emplois directs, on comprend vite ce que cela peut signifier comme retombées indirectes pour l'ensemble de la ville.

➔ Si les salariés appellent à une nouvelle manifestation, nous serons bien entendu à leurs côtés.

Toute la ville avec les Dynamic :



➔ Vous l'aurez compris, l'idée est bien de sensibiliser l'ensemble de la ville à ce que subissent ces salariés. Et il faut le faire vite, car des dates très importantes pour eux s'annoncent, entre le 4.11, date limite pour un éventuel repreneur pour se faire connaître, et le 20.11, où la liquidation judiciaire pourrait être prononcée...

➔ Je voudrais terminer en disant que les pouvoirs publics doivent prendre conscience de ce qui s'exprime à travers ces différentes actions. Le moment venu, nous irons leur déposer notre pétition. Ils doivent se placer résolument aux côtés des salariés de Dynamic, comme on a pu le voir faire dans d'autres villes, pour d'autres usines. Ils doivent peser de tout leur poids pour leur permettre d'obtenir ce qu'ils demandent : à savoir, tout simplement de la considération, ainsi que la possibilité de pouvoir continuer à travailler ici, à Castres. Deux choses si évidentes, si simples, qu'on en oublierait parfois à quel point il faut parfois se battre aujourd'hui pour les obtenir.

➔ C'est pourquoi nous serons à leurs côtés pour les aider de notre mieux dans les jours qui viennent, et invitons la population à nous rejoindre, soit en signant la pétition, soit en venant nous rencontrer lors des différentes actions que nous allons mener, et que je viens de vous présenter.





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Dynamic voulait bloquer le patron

Social. Les manifestants se sont rendus aux Salvages hier matin.
DDM
Rendez-vous manqué encore une fois hier matin, entre les manifestants de l'usine Dynamic en lutte contre un plan social prévoyant 56 licenciements et les responsables de leur principal donneur d'ordres, le groupe textile Carreman.

Espérant rencontrer sur le site de l'ancienne usine Valette aux Salvages Eric Baïsse, associé au patron de Carreman François Morel, les manifestants se sont donc rendus sur le site salvageois mais sont arrivés un peu trop tard.

Le dirigeant en effet s'était absenté juste avant que n'arrivent les «Dynamic» qui ont en vain bloqué son véhicule.

Les salariés, actuellement en situation de chômage partiel total, réclament toujours la mise en place d'un nouveau comité d'entreprise (UES) au sein duquel devrait être renégocié le plan social annoncé au mois de juin.

Source: ladepeche
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mercredi 4 novembre 2009

Dynamic : ils maintiennent la pression

Castres. Dynamic : ils maintiennent la pression.DDM
Castres. Après leur intrusion lundi matin dans les locaux de l'entreprise Créatis à Mélou, filiale du groupe textile Carreman, les salariés de l'usine Dynamic, sous-traitant de cette même société, ont envahi hier les bureaux de Carreman, leur unique donneur d'ordre situé dans la plaine du Travet. Les employés de Dynamic, au nombre de 98, luttent depuis plusieurs semaines maintenant contre la préparation d'un plan social qui vise à supprimer 56 emplois. Mais depuis le lancement de cette procédure, le contexte a beaucoup évolué. La production est totalement stoppée et les caisses du sous-traitant Dynamic sont vides. Celle-ci a obtenu un sursis de la part du tribunal de commerce de Castres mais sa situation, voire sa liquidation judiciaire, devra être envisagée à nouveau dans quelques jours.

Réunion Sous-préfecture mardi 3 novembre 2009


intervention chez Créatiss 2 novembre 2009


intervention chez Carreman vendredi 30 octobre 2009


Source: ladepeche
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mardi 3 novembre 2009

L'intrusion des salariés de Dynamic chez Créatiss

Le ton monte encore d'un cran du côté des 98 salariés de l'entreprise Dynamic, groupe Carreman, menacés de licenciements. Nouvelle action coup de poing hier matin.

Dialogue très tendu hier matin entre les salariés
de Dynamic et Alexis Picard (à gauche).

Créatiss est une des filiales du groupe Carreman. Les salariés de Dynamic, en lutte depuis plusieurs jours pour éviter la disparition de leur entreprise et donc de leurs emplois, ont décidé hier matin d'envahir les locaux de Créatiss. Un cadre dirigeant de Carreman est allé à leur rencontre, accompagné du comptable de la société. Dialogue de sourds. Le ton monte encore d'un cran.

9 heures, hier. Une bonne soixantaine de salariés de l'entreprise Dynamic se rend sur la zone de Mélou, direction la rue des Métiers. Là, dans d'anciens locaux de Cathalo, se trouvent les ateliers de Créatiss, autre filiale de Carreman-Michel Thierry.

Les salariés qui luttent depuis plusieurs semaines pour la sauvegarde de leur société et de leurs emplois ont décidé d'une nouvelle action « coup-de-poing ». Rappelons que jeudi dernier, dans l'après-midi, ils en avaient fait de même pour des bâtiments Carreman contigus à ceux de Dynamic, dans la plaine du Travet.

À l'entrée des Dynamic, quelques cadres et personnels de Créatiss se sont enfermés dans des bureaux d'un premier étage. Cette attitude a eu le don d'augmenter l'énervement ambiant : « On va rentrer quand même ! », avertissait un salarié de Dynamic.

Lavelanet en mire

Aussitôt dit, aussitôt fait. Une porte cède et la poignée de personnels de Créatiss prend la poudre d'escampette. Quelques câbles électriques et d'informatique sont débranchés. Sur ces entrefaites, Michel Viala, délégué CGT entame une conversation au téléphone avec le directeur de Dynamic : « On veut la mise en place du comité d'entreprise, tant que ce ne sera pas fait ce sera la guerre, lance-t-il. Dites à Maurel (ndlr : le PDG) qu'il n'en a pas fini avec nous ».

Même discours ferme à l'adresse du cadre dirigeant de Carreman, Alexis Picard, accompagné d'un comptable Hervé Debaux. Ton parfois même très agressif, en réponse à quelques phrases pour le moins maladroites.

« Qu'est-ce qui vous arrive ? », interroge ainsi Alexis Picard à son arrivée. Huées, énervements, insultes fusent. Le cadre enchaîne : « Ce genre de comportement, M.Maurel ne supporte pas. Il voulait venir, mais dans 15 jours… Là, je ne peux pas le déranger. Avec le décalage horaire, il dort ». (Ndlr : Rappelons que le PDG de Carreman réside à New-York). La tension grimpe encore. « Les salariés se sont bien levés à 4 heures du matin pendant des années », hurle une dame. « On ne va pas se faire virer comme des malpropres. Carreman, c'est nous qui l'avons fait prospérer, ajoute un autre.Quitte à mourir, on mourra debout ! »

« On n'est pas des voyous mais des travailleurs, de petites gens comme l'a dit quelqu'un l'autre jour dans un de vos bureaux, surenchérit un Dynamic. Mais, à force cela va mal finir ! »

« Faites quelque chose de positif, tempère Michel Viala. Comme l'a demandé le tribunal, que le CE soit installé et que l'on se mette autour d'une table de négociations. »

« S'il le faut, on bloquera aussi Lavelanet. On reviendra avec nos amis et nos familles… », promet-on dans la salle.

Les jours qui viennent s'annoncent chauds.


Trois questions à Benoist Couliou, comité de soutien

Rencontre avec le porte-parole du comité de soutien aux salariés Dynamic, Benoist Couliou, professeur d'histoire-géographie au collège de Brassac.

Pourquoi ce comité ?

Les salariés mènent une lutte longue et difficile. Quand vous voyez les efforts qu'ils sont obligés de déployer simplement pour disposer d'un interlocuteur au sein de l'entreprise. On n'a pas le droit de traiter des salariés ainsi. Et en tant que citoyens, on ne peut pas demeurer silencieux face à la situation qu'ils vivent. Il s'agit de témoigner de notre solidarité envers ces hommes et ces femmes, mais aussi de la nécessité de dire notre colère face à cette délocalisation déguisée, et plus généralement face aux agissements des responsables du groupe Carreman, déjà tristement connus pour avoir proposé à des salariés licenciés un reclassement en Inde pour 69 euros par mois !

Quelles actions sont prévues?

Une pétition de soutien circule. On a déjà dépassé les 1000 signataires. Nous serons au marché

de Lameilhé ce mercredi. Nous serons aussi présents jeudi soir au stade Pierre Antoine. Des contacts ont été pris avec la direction du club pour nous permettre de nous exprimer à l'intérieur du stade, soit au micro, soit sous la forme d'une banderole. Nous pensons que le CO ne saurait rester insensible à ce que vivent ses supporters.

Un autre message ?

Oui. À l'heure où le ministre Estrosi lance les États généraux de l'industrie, les pouvoirs publics doivent peser de tout leur poids dans ce dossier. Le président de la communauté d'agglo et maire de Castres, et le député, doivent sortir de leur silence et se placer résolument derrière les salariés de Dynamic. Nous continuerons à sensibiliser l'ensemble de la ville à ce que subissent ces salariés. Tous ensemble derrière Dynamic !

Source: ladepeche

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samedi 31 octobre 2009

Dynamic: toujours en alerte

Social. Les salariés de l'usine textile menacés de licenciement sont très inquiets pour leurs salaires.

Les salariés de l'usine textile Dynamic à Castres ont fait le point hier sur leurs différentes actions menées depuis plusieurs semaines afin de lutter contre le plan social annoncé et prévoyant 59 licenciements sur les 98 employés que compte ce sous-traitant du groupe Carreman.

Si la décision de justice intervenue il y a deux semaines, reconnaissant l'existence d'une unité économique et sociale (UES) entre le groupe Carreman et l'usine Dynamic a été vécue comme une avancée importante et une première victoire par les salariés, la mise en œuvre de cette UES n'est toujours pas effective. Délégué du personnel pour la CGT, Michel Viala indique : « Nous faisons le forcing pour que le patron de Carreman, Michel Morel, nous reçoive et se mette autour d'une table avec nous pour mettre en place le protocole électoral afin qu'un nouveau comité d'entreprise unique, Carreman-Dynamic, soit instauré. Nous n'avons pas de réponse à part une promesse de rencontre pour la mi-novembre. » Les salariés ont donc introduit une nouvelle procédure en justice pour faire imposer la mise en place de l'UES. « Ce sera plaidé au tribunal de Castres le 17 novembre. Pour nous, il est essentiel que ce soit au sein de l'UES que soit discuté le plan social, en prenant en compte l'ensemble de la situation économique du groupe Carreman et pas seulement à l'échelle de Dynamic » ne cesse d'expliquer Michel Viala qui s'est exprimé hier devant les salariés.

Par ailleurs, la situation de l'usine devrait être réexaminée par le tribunal de commerce le 20 novembre avec toujours la menace d'une liquidation judiciaire.

Les employés sont quasiment tous actuellement en situation de chômage partiel total et ils sont aussi très inquiets pour le paiement de leurs salaires de novembre : « C'est une question très sérieuse pour nous. Il y a eu plusieurs réunions avec la DDTE et l'inspection du travail. En principe, nous pourrions percevoir 80 % de notre salaire mais il y a encore des incertitudes. » ajoute le syndicaliste.

Une situation d'attente qui pèse beaucoup sur le mouvement et où chacun à l'impression que la direction fait tout son possible pour « jouer la montre ». Lundi, le comité de soutien aux « Dynamic » (1) doit tenir une conférence de presse pour annoncer ses actions futures.

(1) la pétition est en ligne à l'adresse : http://jesigne.fr/comite-de-soutien-aux-dynamic

Source: ladepeche
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jeudi 29 octobre 2009

les Dynamic et les Comau à Paris pour l’Emploi Industriel

Le 22 octobre à Paris, nous étions 30 000 salariés pour exiger une véritable politique industrielle en France.

La manifestation pour l’emploi industriel a été un succès, notre département était principalement représentés par des salariés de Dynamic et de COMAU. Des salariés de la VOA et de la SNCF étaient également présents. Pour beaucoup c’était la première manif à Paris notamment pour les collègues de Dynamic , qui en reviennent encore plus motiver pour poursuivre leur lutte pour l’emploi dans leur entreprise. Le trajet en train a été festif et a permis d’échanger avec entre autres les salariés de MOLEX et de FREESCALE leur expérience de la lutte.














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jeudi 15 octobre 2009

Dynamic pourrait devenir le Molex castrais

«50000 m de tissus dorment dans l'entreprise, bloqués par le donneur d'ordre Carreman», indique Michel Viala. S.B


Les salariés de l'entreprise textile ont fêté hier leur victoire au tribunal qui a reconnu Carreman et Dynamic comme une même unité économique.

Barbecue, saucisses et côtes d'agneau : hier, à la mi-journée, devant les locaux de l'entreprise textile Dynamic les salariés ont fêté leur « victoire » acquise la veille au tribunal d'instance. Comme ils le réclamaient, via leur comité d'entreprise, la SAS Dynamic et la SASU Carreman avaient été reconnues comme constituant une Unité économique et sociale. Cette décision remet donc en cause le plan social en cours, et, du moins les délégués syndicaux l'espéraient, la volonté du mandataire judiciaire de demander la mise en liquidation de la société. « Mercredi, il s'agissait d'une première victoire, souligne donc Michel Viala délégué CGT. Une première bataille, car le combat continue. Dès vendredi, 10h, nous appelons tous les salariés et ceux qui les soutiennent à se rassembler devant le tribunal de commerce ; le mandataire va y confirmer sa position, comme il l'a fait ce matin lors d'une réunion du CE. » Cette réunion-là n'a d'ailleurs duré que 20 minutes. « Cette position est incompréhensible, insiste le délégué. La décision du tribunal constituait une opportunité pour tenter de réorganiser l'entreprise. Le mandataire nous parle d'indemnités, mais nous, on ne veut pas d'argent, on veut du travail ! »

Vendredi prochain, les salariés de Dynamic seront sans aucun doute soutenus par des signataires du Comité de soutien qui vient de se constituer à l'initiative de Benoist Couliou. Plusieurs dizaines de personnes l'ont d'ores et déjà rejoint, dont des élus de gauche de la ville et même un prêtre-ouvrier de Castres. « Dynamic pourrait bien devenir le Molex de Castres, annonce Éric Jalade (PCF). Mais, pas question ici de perdre. Car, se retrouver aux prud'hommes pour parler indemnités, ce serait aussi vécu comme une défaite ». « Il y a du boulot, insiste un salarié de Dynamic. Ils préfèrent faire de l'argent en exploitant des gens à l'étranger. Ces patrons-là, il faudrait leur retirer leur carte d'identité française. Le patriotisme économique, ils ne connaissent pas. Alors qu'ils assument ». « Le 22 octobre, une grande manifestation nationale est organisée à Paris pour défendre l'emploi industriel, indique Henry Louis. Un train spécial de 800 places est organisé. Comau et Dynamic seront de la délégation de Midi-Pyrénées. Les salariés intéressés peuvent me contacter au 06.45.41.88.93 ». S.B.

Source:ladepeche
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mercredi 14 octobre 2009

Dynamic vers une Liquidation Judiciaire

Aujourd’hui 14 Octobre 2009 le Comité d’entreprise Dynamic a tenu une réunion à la demande de l’administrateur judiciaire.
Lors de cette réunion l’administrateur judiciaire a décidé, que compte tenu de la situation financière de Dynamic jugée en difficulté et ne pouvant pas assumer les salaires du mois d’octobre, de faire une demande de liquidation judiciaire qui sera déposée vendredi matin 15 Octobre 2009 au Tribunal du Commerce de Castres.

Suite à cette mauvaise nouvelle que Le comité d’entreprise a annoncé en Assemblée générale aux salariés (pas du tout d’accord avec cette façon de faire). Les salariés ont décidé de se rendre vendredi matin au Tribunal du Commerce pour montrer leur désaccord sur cette liquidation judiciaire.






En espèrant que le Tribunal du Commerce tienne compte du jugement qui a éte rendu la veille par le Tribunal d’Instance de Castres sur la reconnaissance d’une Unité économique et sociale avec le Groupe Carreman et que la situation économique de l’entreprise Dynamic soit repensée sur l’ensemble du Groupe Carreman.







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Dynamic et Carreman sont dans le même bateau

Social. La décision de justice prise hier remettrait en cause le plan social présenté à l'échelle de la seule usine Dynamic.

Il y a quinze jours, les salariés étaient venus
plaider leur cause à la barre.Photo DDM, T.A.

Très attendue par les 98 salariés de l'usine de production de tissu Dynamic en proie à un plan social de 59 licenciements, la décision de justice prononcée hier par le tribunal d'instance de Castres a été accueillie avec soulagement et une grande satisfaction du personnel.

La justice en effet, comme le réclamaient les salariés de Dynamic à travers leur comité d'entreprise, a reconnu que « la SAS Dynamic et la SASU Carreman constituent une unité économique et sociale (UES) » et ce en date du 15 juillet 2009.

Derrière l'aspect juridique complexe et très rare qu'apporte cette décision qui va nécessairement remettre en cause le plan social en cours, se trouvent plusieurs incertitudes qui devraient jouer en faveur des salariés.

Le rôle même de la future UES. La justice a donc estimé qu'il existait une unité économique et sociale entre Carreman, le donneur d'ordre, et Dynamic, sous-traitant exclusif depuis qu'il a été externalisé en 2006. Cela ne signifie pas que Dynamic est réintégré à Carreman. En revanche, si plan social il doit y avoir, il sera présenté et négocié au niveau de l'UES en prenant en compte l'ensemble de la situation économique du groupe.

Les salariés veulent une négociation. Michel Viala, délégué du personnel CGT, syndicat qui a mené cette action judiciaire et qui soutient les salariés, indiquait hier : « C'est une très bonne nouvelle pour nous. Nous espérons que cela va permettre de rediscuter de la situation de Dynamic au niveau du groupe Carreman. La justice nous a donné raison. Il faut maintenant que François Morel, patron de Carreman, accepte de négocier avec nous pour voir comment on peut réactiver notre outil de production. On est tous favorables à cette négociation. »

L'UES existe dès à présent. Dès que la décision de justice sera notifiée aux parties, l'UES peut être mise en place. Il faut pour cela procéder à des élections au sein de l'ensemble du personnel afin d'installer un nouveau comité d'entreprise unique Carreman/Dynamic. Un délégué syndical unique aux deux structures pourrait être désigné dans les prochaines heures par la CGT.

La procédure actuelle ne peut être poursuivie. Le plan social actuel visant la suppression de 59 emplois ne peut pas se poursuivre en l'état puisqu'il a été présenté en septembre, c'est-à-dire à une date postérieure à la reconnaissance de l'UES. Dans le cas contraire, il pourrait être contesté devant la justice.

Que fera le tribunal de commerce ? Actuellement, la société Dynamic est en redressement judiciaire. Une audience doit examiner sa situation vendredi. Difficile de dire aujourd'hui comment le tribunal de commerce va intégrer dans ses décisions l'existence d'une UES Carreman/Dynamic ? D'autant que cette instance peut, à tout moment, prononcer la liquidation de la société Dynamic puisque celle-ci est exsangue.

Un comité de soutien se crée. Ce mercredi entre midi et 14 h, un rassemblement du personnel est organisé devant l'usine, à la plaine du Travet. A cette occasion sera formalisée la création d'un comité de soutien aux salariés de Dynamic. Comité qui compte déjà ses premières signatures.


Source : ladepeche



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mardi 13 octobre 2009

DYNAMIC reconnus comme Unité Economique et Sociale du Groupe CARREMAN !




V
ictoire Juridique pour les salariés de DYNAMIC au Tribunal d’Instance de Castres où ils ont été reconnus comme Unité Economique et Sociale du Groupe CARREMAN !


Il est 14h30 quand les élus et un petit groupe de salariés de la Société DYNAMIC reçoivent le Jugement par le Greffier au Tribunal de Castres sous une salve d’applaudissements et de joie.


Justice est rendue aux salariés de DYNAMIC qui avaient été externalisés il y a 3 ans.
La justice a tranché, nous sommes bien une UES du Groupe CARREMAN. Le Tribunal du Commerce vers lequel l’administrateur Judiciaire a demandé la liquidation judiciaire devra tenir compte de cette décision. Nous attendons que la situation économique soit étudiée à l’échelle du Groupe et non pas de la seule entreprise DYNAMIC.

Avec les salariés et la population de Castres qui nous ont soutenus depuis le début de notre lutte, nous allons continuer à faire valoir nos droits.

Merci de votre soutien.

Le CE Dynamic pour tous les salariés.
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jeudi 8 octobre 2009

Journée internationnale pour un travail décent

Castres. 200 personnes pour défendre le droit au travail

Social. La Journée internationale pour le travail décent a fait l'objet d'une manifestation hier après-midi en centre ville.

Environ 200 personnes, et Dynamic devant… Photo DDM, Thierry Antoine
Ce qui est indécent, c'est d'abord de se retrouver ou de rester sans emploi alors que des entreprises continuent à faire des bénéfices », lance un manifestant à la question C'est quoi un travail décent ?

Dans nos colonnes (lire notre édition de mardi), Michel Belières, pour le syndicat CGT, invitait la base à venir s'exprimerhier dans la rue à l'occasion de la Journée international pour un travail décent. L'acuité de l'actualité de l'emploi sur le Tarn et plus particulièrement dans son bassin sud, a donné à la manifestation prévue sur Castres à cette occasion une autre allure : celle d'un cortège de personnes récemment exclues de l'emploi ou en passe de l'être, celle d'un défilé pour la défense de l'emploi. Aussi, en toute logique, au-devant des quelque 200 personnes qui avaient répondu à l'appel, l'on trouvait les salariés de l'entreprise Dynamic qui a annoncé un plan social ou de Carreman qui a proposé à ses salariés d'aller travailler en Inde pour 69€ par mois.

Au milieu du cortège, presque dissimulés, le visage marqué du sceau de l'amertume, quelques « faux préretraités », des « pris en charge par les Assedic, dans l'attente de la retraite effective », selon l'expression de l'un d'eux.

La musique de la sono aussi forte pouvait-elle être, ne parvint pas à donner de la couleur à la plupart des manifestants qui préféraient garder le visage grave, et l'expression également des gens un tantinet déçus par une faible mobilisation.


Eurodéputé présent


« Nous faisons mieux qu'Albi, c'est déjà ça », lance dubitatif un syndicaliste. « Nous demandons en urgence aux pouvoirs publics tenus d'une table ronde sur l'avenir de l'industrie textile, indique le Parti communiste. Entre 1997 et 2007, dans l'agglomération Castres-Mazamet, ce sont près de 2 500 emplois qui ont été perdus, soit plus de 70 % des emplois du secteur ».

« Dans la Fonction publique aussi, les conditions de travail sont inacceptables, rappelle un représentant du FSU. 110 emplois détruits ans les collèges et lycées du Tarn depuis 2005. Dans les écoles du primaire du Tarn, il y a autant d'élèves qu'en 1984… et 150 professeurs des écoles de moins ! »

« Plus que jamais la promotion du travail décent selon les règles fixées internationales de l'OIT reste en tête de nos priorités », déclare de son côté Kader Arif, porte parole des Socialistes et démocrates au Parlement européen, présent sur la Place Jean-Jaurès hier, puisque Castrais.

« Du travail décent bien sûr… mais du travail d'abord ! », clame encore une dame. S.B


Source : ladepeche








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samedi 26 septembre 2009

Les salariés de Dynamic ne lâchent pas le blocus

Social. Situation très tendue hier dans l'usine textile en proie à un plan social.


Hier en fin de matinée, les ouvriers sont allés récupérer dans
l'entrepôt de Carreman les pièces de tissu qu'ils bloquent depuis 10 jours.



La tension est montée d'un cran hier au sein de l'usine Dynamic située au Travet entre la direction et les salariés toujours sous la menace d'un plan social visant à supprimer 59 emplois.

Les ouvriers de ce tissage, sous-traitant exclusif du groupe Carreman qui avait externalisé sa production il y a trois ans, pratiquent depuis dix jours un blocus de leur fabrication. Michel Viala, délégué CGT indique : « On travaille normalement sur nos métiers mais on empêche le tissu de sortir de l'usine pour être livré à Carreman. »

Avant-hier soir, lors d'une rencontre avec le patron de Dynamic Pierre Billard (1), les salariés ont proposé de relâcher leur blocus sous condition : « On veut bien débloquer le tissu prêt à être livré vers Lavelanet mais en échange, nous demandons à ce que le patron et surtout Carreman nous assure de nous donner du travail pendant trois mois, jusqu'à la fin de l'année. »

Les salariés espèrent ainsi pouvoir prendre le temps de bien négocier le plan social et obtenir du travail supplémentaire pour « sécuriser » leur avenir. Ils espèrent de la même manière voir entre-temps le tribunal d'instance arbitrer leur demande de reconnaissance de l'unité économique et sociale entre Carreman et Dynamic. (notre édition de mercredi)

La direction de l'usine a refusé les propositions des salariés et a même tenté hier matin de récupérer les 30 000 mètres de tissu bloqués par les employés. En fin de matinée, les salariés se sont à nouveau mobilisés en masse : « La direction ne veut rien entendre. C'est un scandale. Ils ont même fait venir un huissier pour faire constater le blocage des pièces de tissu. Nous, ce qu'on veut, c'est négocier et avancer dans la discussion. » ajoute Michel Viala.

Avec leurs chariots élévateurs, les ouvriers sont allés récupérer dans les entrepôts de Carreman leur production qu'ils ont redéposé chez Dynamic. C'est dans cette situation paralysée que l'usine se trouvait encore hier soir en attendant que de nouvelles discussions s'établissent.

1- Nous avons sollicité à plusieurs reprises le patron de Dynamic Pierre Billard pour le faire réagir à la situation de son entreprise mais il n'a pas répondu pour l'instant à nos demandes d'interview.


Source : ladepeche

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mercredi 23 septembre 2009

Même devant la justice, les «Dynamic» doivent attendre

Social. Les salariés de l'usine textile, en proie à un plan social, ont manifesté hier devant le tribunal de Castres.

En début d'après midi, devant le tribunal de Castres, les employés de
Dynamic étaient très mobilisés. Photo DDM, Th. Antoine.
Pour les salariés de l'usine textile Dynamic, menacés d'un plan social qui prévoit le licenciement de 59 personnes, l'essentiel de leurs espoirs repose sur la procédure engagée par les représentants CGT de leur comité d'entreprise devant le tribunal d'instance de Castres. Ceux-ci en effet espèrent, devant les juges, obtenir la reconnaissance de l'existence d'une unité économique et sociale (US) entre leur usine Dynamic et le groupe textile Carre man dont ils ont été externalisés il y a trois ans. Si jamais une telle UES était validée, le plan social devrait alors être examiné à l'échelle du groupe Carreman et pas seulement au niveau de son sous-traitant exclusif Dynamic ce qui changerait énormément la donne.

C'est pourquoi la centaine d'employés que compte aujourd'hui encore Dynamic, soutenus par quelques militants syndicalistes et politiques, manifestaient hier de façon pacifique devant le palais de justice castrais où l'affaire devait être plaidée une première fois. Mais les manifestants sont repartis assez déçus en apprenant que le procès était reporté d'une semaine et ne sera plaidé que mardi prochain 29 septembre après midi.

Pour maître Thibault Terrié, avocat des salariés : « Nous n'avons reçu les conclusions de l'entreprise Carreman que ce lundi soir. Il était matériellement impossible d'ajuster notre argumentaire en si peu de temps. C'est donc nous-mêmes qui avons demandé le report du dossier. »

Par ailleurs, les demandeurs ont estimé qu'il était nécessaire d'impliquer dans le débat l'administrateur judiciaire (Dynamic a déposé le bilan) ainsi que le représentant des créanciers de l'entreprise.

Les avocats des deux sociétés, Maîtres Carayon et Mirtet, n'ont fait aucun commentaire particulier sur le fond du dossier.

En revanche, les salariés étaient tout de même exaspérés de devoir attendre encore : « Nous sommes contraints à ce report par la faute de Carreman qui aurait pu faire plus vite pour venir s'exprimer devant nous. » a indiqué Aïcha Kradchi de la CGT.

Une urgence ressentie d'autant plus durement que dès ce matin mercredi, une nouvelle réunion du comité d'entreprise de Dynamic est convoquée pour débattre justement du plan social engagé. Devant leur usine pendant la réunion, les ouvriers devraient d'ailleurs une nouvelle fois manifester leur colère. J.-M.G.

Source : ladepeche


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lundi 21 septembre 2009

Rappel : Tous ensemble avec les Dynamic !!



Non aux licenciements

chez Dynamic


Les salariés de Dynamic sont en lutte pour leur emploi depuis plusieurs semaines.

En 2006 ils se sont battus contre l’externalisation des ateliers du groupe CARREMAN en dénonçant la volonté de délocalisation à terme de toutes les activités. Ils avaient raison, aujourd’hui c’est 59 salariés que la direction veut mettre à la rue et demain c’est tous les emplois de Dynamic et CARREMAN qui sont menacés.

De l’indécence d’un reclassement à 69 € chez CARREMAN à la mise à mort de la société Dynamic, la casse de l’emploi continue.

Nous dénonçons les dirigeants du groupe CARREMAN d’être les vrais responsables des difficultés de la société Dynamic.

Nous dénonçons les dirigeants de la société Dynamic d’exécuter la stratégie du groupe CARREMAN.

Pourquoi ?

CARREMAN surcharge la production de ses usines en Roumanie et en Inde, alors qu’il suffirait d’une faible partie de cette production délocalisée pour maintenir les emplois en France, chez Dynamic.

La politique de délocalisation de CARREMAN a pour conséquence de conduire à une situation de chômage et de difficultés économiques pour toutes les familles concernées et pour le bassin d’emploi de Castres.

L’État doit agir !

Dans le cadre de leurs multiples actions les salariés demandent au tribunal d’Instance de reconnaître l’unité économique et sociale entre CARREMAN et Dynamic qui est une évidence dans les faits. Face à toutes les magouilles des dirigeants de CARREMAN pour licencier à moindres frais, les salariés de Dynamic sont en droit d’avoir le soutien concret de l’État devant la justice.

Nous appelons les dirigeants du groupe CARREMAN à renoncer à cette stratégie catastrophique contre les salariés de Dynamic.

Nous attendons des pouvoirs publics qu’ils imposent au groupe CARREMAN des négociations sur le maintien de l’emploi à Castres et qu’au nom de la République ils interviennent aux côtés des salariés devant la justice pour la reconnaissance de l’unité économique et sociale.

Tous ensemble avec les Dynamic !!

mardi 22 septembre 2009

Entre 12h00 à 14h00

Devant le tribunal de Castres pour exiger la reconnaissance de la responsabilité du groupe carréman

(Amenez vos casse- croûte)

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mercredi 16 septembre 2009

Les salariés de Dynamic font retentir leur colère dans la rue

Social.Manifestation hier en centre-ville et devant la sous-préfecture contre le plan de suppression de 59 emplois

Une centaine de manifestants accompagnés de quelques Castrais ont défilé
dans les rues, depuis le Travet jusque devant la sous-préfecture de Castres.


Bien décidés à ne pas relâcher la pression sur la direction de leur entreprise mais aussi sur les pouvoirs publics, les salariés de l'entreprise Dynamic, sous-traitant du groupe textile Carreman, ont manifesté hier après-midi dans les rues de Castres. Ils contestent toujours avec la même vigueur le plan social annoncé la semaine dernière lors d'un comité d'entreprise qui prévoit 59 licenciements sur les 98 emplois que compte cette usine de fabrication de tissu haut de gamme. Une unité de production qui a été externalisée du groupe Carreman il y a trois ans.

Défilé dans les rues depuis les locaux de l'usine situés dans la plaine du Travet, blocage partiel des boulevards devant la sous-préfecture et concert de sifflets ont accompagné la grosse centaine de manifestants présents jusque devant la sous-préfecture où une délégation a été reçue par la Préfète du Tarn Marcelle Pierrot. Michel Viala, délégué CGT de l'usine a indiqué à la sortie de l'entrevue : « Nous lui avons demandé que la République Française prenne ses responsabilités et qu'elle intervienne auprès de la justice lors du procès attendu pour le 22 septembre. »

Les employés en effet fondent beaucoup d'espoirs dans cette procédure judiciaire où ils demandent à ce que l'existence d'une unité économique et sociale (UES) soit reconnue entre Dynamic et son unique donneur d'ordres Carreman. Si une telle UES était reconnue, les 59 licenciements devraient alors être reconsidérés à l'échelle du groupe et non de la seule société Dynamic. « Il y a trois ans, Carreman nous a sortis du groupe pour se débarrasser de nous sans licencier lui-même en direct, poursuit Michel Viala. Mais pourtant aujourd'hui, il suffirait de pas-grand-chose pour que l'emploi soit maintenu chez Dynamic. Il suffirait à François Morel de diminuer légèrement l'activité de son usine en Roumanie pour nous permettre de tenir bon sans licencier et de passer le cap de la crise. »

La salariés se sont ensuite donné rendez-vous ce vendredi matin à partir de 10 heures devant le parc des expositions pour manifester devant les nombreuses personnalités attendues pour l'inauguration de la foire de Castres. Ils préparent aussi un rassemblement pour le 22 septembre après-midi devant le tribunal de Castres où sera examinée la requête de reconnaissance de l'UES.


Source : ladepeche

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mardi 15 septembre 2009

Manifestation Sous-Préfecture

Merci à toutes les personnes de leurs soutien.

"Répondons coup pour coup luttons, pour défendre nos emplois"





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vendredi 11 septembre 2009

Non aux licenciements chez DYNAMIC

Voici le Tract qui sera distribué à la population Castraise Samedi 12 Septembre 2009



Non aux licenciements

chez DYNAMIC


http://dynamic-cgt.blogspot.com/

Les salariés de DYNAMIC sont en lutte pour leur emploi depuis plusieurs semaines.
En 2006 ils se sont battus contre l'externalisation des ateliers du groupe CARREMAN en dénonçant la volonté de délocalisation à terme de toutes les activités. Ils avaient raison, aujourd'hui c'est 59 salariés que la direction veut mettre à la rue et demain c'est tous les emplois de DYNAMIC et CARREMAN qui sont menacés.

De l'indécence d'un reclassement à 69 € chez CARREMAN à la mise à mort de la société DYNAMIC, la casse de l'emploi continue.

Nous dénonçons les dirigeants du groupe CARREMAN d’être les vrais responsables des difficultés de la société DYNAMIC.

Nous dénonçons les dirigeants de la société DYNAMIC d'exécuter la stratégie du groupe CARREMAN.

Pourquoi ?

CARREMAN surcharge la production de ses usines en Roumanie et en Inde, alors qu'il suffirait d'une faible partie de cette production délocalisée pour maintenir les emplois en France, chez DYNAMIC.

La politique de délocalisation de CARREMAN a pour conséquence de conduire à une situation de chômage et de difficultés économiques pour toutes les familles concernées et pour le bassin d'emploi de Castres.

L'État doit agir !

Dans le cadre de leurs multiples actions les salariés demandent au tribunal de Grande Instance de reconnaître l'unité économique et sociale entre CARREMAN et DYNAMIC qui est une évidence dans les faits. Face à toutes les magouilles des dirigeants de CARREMAN pour licencier à moindres frais, les salariés de Dynamic sont en droit d'avoir le soutien concret de l'État devant la justice.

Nous appelons les dirigeants du groupe CARREMAN à renoncer à cette stratégie catastrophique contre les salariés de DYNAMIC.
Nous attendons des pouvoirs publics qu'ils imposent au groupe CARREMAN des négociations sur le maintien de l'emploi à Castres et qu'au nom de la République ils interviennent aux côtés des salariés devant la justice pour la reconnaissance de l'unité économique et sociale.

Tous ensemble avec les DYNAMIC !!

MANIFESTATION À CASTRES

LE MARDI 15 SEPTEMBRE 2009

DEPART 16H00 devant l'entreprise ,

chemin de la Plaine du Travet

(route de Lautrec)

ARRIVEE à la Sous-Préfecture

(30 minutes de trajet)

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jeudi 10 septembre 2009

Débrayage chez les Dynamic.


Lors de la réunion d’information du plan social chez DYNAMIC, le 9 septembre 2009, les salariés ont débrayé en signe de mécontentement et leur mouvement a été soutenu.

Lors de cette meme journée et à la demande des salariés de durcir leurs actions. Le lendemain les élus de Dynamic se sont réunies pour travailler sur cette demande.Donc aujourd’hui 11 septembre 2009 élus et salariés se sont vues en assemblée générale est ont décidé de bloquer toute leurs productions (rien ne sortira de l’usine) pour mettre la pression sur Carreman et les amenez à une table ronde pour des négociations.

En d’autre part les Dynamic mèneront une Action le mardi 15 septembre devant la Sous-préfecture.

Merci à toutes les personnes de leurs soutien lors du débrayage .

Le CE Dynamic pour tous les salariés.


Tract distribué par les salariés dans les locaux de Carreman

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Article de la Dépéche du 10/09/09

Dynamic: ils disent «non» au plan social

«On ne nous a rien donné de concret. Notre situation est trop liée à Carreman et ce qui est proposé dans le plan social est aléatoire.» C’est en ces termes qu’ hier en fin de matinée, Michel Viala, délégué CGT de Dynamic, sous-traitant textile exclusif du groupe Carreman, est venu expliquer devant ses collègues en grève la situation à l’heure où l’entreprise s’apprête à licencier 59 personnes. (notre édition de mardi)

Pour les salariés, «la seule solution, c’est que François Morel et Eric Baïsse, patrons de Carreman s’engagent à nous donner du travail». Des employés qui attendent beaucoup de la procédure de reconnaissance de l’existance d’une unité économique et sociale entre Carreman et Dynamic examinée actuellement par le tribunal d’instance de Castres. Externalisés depuis trois ans, les 98 employés de Dynamic veulent en effet que soit reconnue leur appartenance à Carreman: «On est dans le groupe et on souhaite que Carreman prenne ses responsabilités. Carreman a du travail. Dynamic n’a pas d’argent!» Outre le soutien fort de la CGT dans cette action, les salariés ont aussi reçu hier la visite d’élus locaux tels ceux du groupe d’opposition municipale «Castres à gauche vraiment», du parti socialiste avec Samuel Cèbe et Linda Bessières venus apporter un message d’appui de Martin Malvy, président de la Région et de Thierry Carcenac pour le conseil général du Tarn. Ou encore celui d’Eric Jalade pour le PCF qui rappelle: « A quand la mise en place d’un moratoire suspensif avant tout plan social ou suppression d’emplois ?»

En attendant leur prochaine mobilisation, les 98 salariés de Carreman ont repris hier après midi le chemin de l'atelier.

Source : ladepeche






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mardi 8 septembre 2009

Castres. Castres.Textile : 59 licenciements annoncés chez Dynamic

Demain matin, les salariés de l'usine sous-traitante de Carreman seront en grève. Ils dénoncent le plan social qui leur est présenté.

Dès fin juin, les salariés exigeait de Carreman davantage de commandes. Photo Archives.


La pause de l'été n'aura pas été bénéfique pour les salariés de l'usine textile Dynamic située dans la plaine du Travet. Sous-traitant pour le tissage Carreman qui s'était engagé à lui fournir du travail pendant trois ans, cet atelier qui compte 98 salariés s'apprête maintenant à licencier 59 personnes dans les prochaines semaines. Le plan social ainsi dessiné par le patron Pierre Billard sera présenté ce mercredi matin au cours d'un comité d'entreprise exceptionnel. Pour Michel Viala, délégué du personnel CGT : « Les grandes lignes de ce qui va nous être présenté ne sont pas acceptables par les salariés. Tant pour ceux qui vont partir que pour ceux qui vont rester dans l'usine. »

Pour les 59 personnes qui vont être mises au chômage, les propositions du licenciement pour motif économique ne représenteraient que le droit conventionnel c'est-à-dire quelques centaines d'euros au mieux d'indemnités de départ et des propositions de reclassement très générales : « François Morel notre donneur d'ordre et ancien patron nous avait pourtant promis de faire un effort et d'aider financièrement ceux qui partiraient. Il n'en est rien pour l'instant. » ajoute le délégué syndical.

Mais les salariés sont aussi très inquiets sur l'avenir de la société qui, après le plan social, ne compterait plus que 39 salariés pour faire tourner ses 42 métiers à tisser sur trois équipes.

Il y a trois ans en effet, le groupe textile Carreman, lui aussi basé au Travet, avait externalisé sa production autour de Dynamic, dirigée par trois anciens cadres de l'entreprise. Mais au bout de trois ans, Carreman a décidé de ralentir ses commandes, réduisant de plus de la moitié le métrage de tissu à fabriquer par Dynamic : « Aujourd'hui, le plan de continuation se base sur une production de 1,5 millions de mètres de tissu par an contre 3,5 millions de mètres auparavant. En plus, l'entreprise veut déménager et se lancer dans sa propre création de modèles de tissus pour les commercialiser. Mais tout ceci est très incertain. Le prévisionnel annoncé pour 2010 nous paraît aussi très inquiétant pour ceux qui vont rester dans l'usine.» ajoute Michel Viala.

Pendant la tenue du comité d'entreprises demain, les salariés seront en grève symboliquement afin de manifester leur désaccord. Ils espèrent bien gagner du temps sur tous les fronts.

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Une audience au tribunal bientôt

En parallèle à son action sur le terrain social, la CGT a déposé un recours devant le tribunal d'instance de Castres afin de faire reconnaître l'existence d'une « unité économique et sociale » entre Dynamic et son unique donneur d'ordre, le groupe Carreman. Le tribunal doit examiner une première fois cette requête le 22 septembre prochain. Si une telle unité était reconnue par la justice, cela signifierait que l'entreprise Dynamic, externalisée du groupe il y a trois ans, est toujours partie intégrante de Carreman. Auquel cas, les mesures du plan social annoncées chez Dynamic devraient être examinées à l'échelle du groupe international Carreman et pas seulement à l'échelle de la seule usine de production du Travet ce qui changerait beaucoup les choses, notamment pour justifier les licenciements économiques prévus.

Source : ladepeche
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Comité de Soutien aux Dynamic

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