lundi 18 mai 2009

Appelle unitaire aux rassemblements du 26 mai dans le Tarn.


Les 8 organisations syndicales tarnaises, conformément aux décisions prises lors de la rencontre nationales du 4 mai dernier, s’inscrivent dans la poursuite du mouvement revendicatif initié maintenant depuis plusieurs mois.

Elles appellent les salariés, les retraités, les privés d’emplois, les familles, tous ceux qui exigent un juste partage des richesses, le maintien des emplois, l’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux, à faire des 26 mai et 13 juin prochains de fortes journées de mobilisation.

Pour cela les organisations appellent à 6 rassemblements simultanés sur le département le 26 mai à 17h00 :

ALBI

- Feu tricolore Route de Castres (en face l’accès à l’entreprise EDA)

- Rond point du Séquestre (entrée du Parc des Expositions)

- Feu tricolore de Géant Casino

- Entrées du Centre Leclerc de Lescure

CASTRES

- Zone de Mélou (rond point MacDo)

- Feux tricolores Boulevard Carnot (en face Lidl)

Ces rassemblements seront l’occasion, pour les salariés, d’exprimer une fois encore leur mécontentement et leurs exigences, face à un patronat méprisant et à un gouvernement sourd. Une distribution de tracts est prévue pour appeler les populations à participer massivement aux manifestations départementales sur Castres et Albi le 13 juin à 10h00.

Soyons nombreux et visibles (drapeaux, banderoles, etc.) pour mobiliser les salariés, demandeurs d'emploi et retraités !
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mardi 12 mai 2009

Castres. L'offre d'emploi en Inde était «bidon»

Les employés de Carreman bientôt licenciés ne pourront jamais obtenir un visa de travail pour Bangalore. Le salaire proposé est trop bas.



La proposition de reclassement dans une usine textile en Inde qui a été faite aux neuf salariés de chez Carreman prochainement licenciés de l'usine du Travet, n'est pas seulement « indécente » ou « scandaleuse » comme cela a été dénoncé de toutes parts depuis jeudi dernier. Cette offre de départ pour la ville de Bangalore, mégapole indienne de 5 millions d'habitants, pour travailler dans l'usine filiale de Carreman comme opérateur de couture sur machine à 4500 roupies par mois (69 €), n'est finalement qu'une fausse proposition.

Ancien président de la chambre de commerce indo-française à Pondichéry, Alain Bauries, responsable d'une société d'édition en Inde et qui a quelques attaches dans le Tarn explique : « Ces offres d'emploi n'ont aucune valeur juridique. Elles sont complètement bidons. Aucun de ces salariés ne pourra obtenir un visa de travail pour partir là-bas avec un salaire inférieur à 50 000 roupies mensuels. » Soit 776 € c'est-à-dire dix fois plus que le salaire proposé par Carreman Silver Crest Clothing India.


Si l'Inde en effet est plutôt prévenante pour laisser entrer chez elle des Français « super-diplômés », elle est beaucoup plus réticente à l'immigration chez elle de modestes ouvriers. Au Consulat de France à Paris, un technicien responsable des visas confirme : « Généralement, il faut que la personne qui souhaite obtenir un visa de travail (Employment Visa) en Inde fournisse un contrat de travail de 50 000 roupies par mois environ. Parfois, le visa peut être accepté pour un peu moins. Cela dépend du dossier. Mais dans tous les cas, on ne délivre pas d'Employment Visa pour des salaires de 5000 roupies. »

Et il ajoute : « Il est très difficile pour un Indien de vivre chez nous avec 5000 roupies. »

Alain Bauries, le chef d'entreprise ajoute : « A Bengalore, la vie est très très chère. Avec un salaire de 4500 roupies, les Indiens vivent dans une hutte. »

A Pondichéry, Joëlle Rayet, consul général de France explique pour sa part : « C'est effectivement pour obtenir le statut d'expatrié qu'il y a quelques difficultés liées au niveau de salaire. »

Dans le pire des cas donc, si l'un des neuf salariés de Carreman venait à accepter la proposition de leurs patrons François Morel et Eric Baïsse, il ne pourrait en aucun cas obtenir un visa de travail auprès de l'Ambassade à Paris. La proposition surréaliste de reclassement en Inde semble donc totalement inapplicable.

Avec 4500 roupies, c'est la misère


Si l'on regarde de près le coût de la vie en Inde, et en particulier dans la ville de Bengalore, le salaire mensuel proposé par Carreman fixé à 4500 roupies (Rps), ne permet pas de vivre dans de bonnes conditions comparables à celles d'employés rémunérés à hauteur de 1200 € en France. Le loyer d'un appartement correct coûte environ 10 000 Rps mensuels. Une bouteille d'eau 10 Rps, une bière 50 à 100 Rps, une chambre d'hôtel de 100 à 300 Rps, un litre de gasoil 30 Rps, un pantalon 200 Rps, un repas au restaurant 70 Rps ...etc.

En 2007, le salaire moyen de la grande majorité des Indiens était de l'ordre de 60€ mensuels.

Source : ladepeche.fr

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samedi 9 mai 2009

Castres. Emploi en Inde : elle se sent "humiliée"

Véronique Jacobé, employée chez Carreman, est concernée par la proposition de reclassement en Inde. Elle témoigne de sa colère.

Véronique Jacobé se dit écœurée par l'attitude de ses patrons.





J'ai été très choquée. On a d'abord l'impression de ne pas avoir bien fait son travail. Mais avec le recul, on trouve cela injuste. Car je n'ai jamais rechigné au travail. Je n'hésitais pas à faire des heures supplémentaires, à revenir le samedi en cas de besoin. J'ai toujours été là quand on me le demandait. Je ne disais jamais rien, je ne me plaignais jamais. On a le sentiment que notre travail n'est pas reconnu alors que j'avais l'impression de le faire correctement.

Et lorsque vous avez appris cette proposition de reclassement en Inde ?

C'est un peu plus tard quand j'ai lu tous les papiers qu'on m'avait donnés que j'ai vu cette proposition. Je me suis dit que la direction nous prenait pour des imbéciles. Cela voulait dire clairement que les patrons n'avaient aucune intention de nous reclasser et qu'ils voulaient qu'on parte c'est tout, qu'ils s'étaient bien servis de nous et maintenant qu'ils nous jetaient comme des moins que rien.

Avez-vous quand même réfléchi à la possibilité d'aller travailler en Inde ?

On ne peut pas réfléchir à cette proposition. Ma famille est ici, toute ma vie est ici. On ne peut pas dire oui à ce plan, et ils le savent très bien. En même temps, s'il y a des gens qui travaillent pour ce salaire dans d'autres pays, je comprends que la France ait du mal à garder ses emplois.

Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ?

Je vais me battre jusqu'au bout. Car je me sens humiliée. Habituellement je suis quelqu'un qui ne s'exprime pas, je fais mon travail sans rien dire. Mais là je suis révoltée et en colère parce que ce n'est pas normal et que tout le monde doit le savoir. Gentil, cela ne veut pas dire con. La direction aurait pu essayer de nous proposer autre chose comme reclassement. Cette proposition est inacceptable et cela prouve simplement que nos patrons n'ont aucune considération pour leurs employés.

Vos collègues pensent-ils la même chose ?

Je suis un peu le porte-parole de mes collègues qui ont peur, soit parce qu'ils craignent de ne pas retrouver du travail en s'affichant ainsi, soit parce qu'ils ont peur d'être les prochains concernés par un licenciement.

Vous pensez qu'il y aura d'autres licenciements parmi les 90 salariés actuels à Castres ?

Oui bien sûr. Là il licencie un petit groupe de neuf pour éviter des procédures plus lourdes qu'il faut mettre en place à partir de 10 licenciements. Mais il y aura d'autres groupes de neuf qui vont être virés. Ils nous ont déjà dit qu'ils ne laisseraient qu'une petite cellule ici à Castres.

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Carreman avait déjà proposé des reclassements en Roumanie

Ce n'est pas la première fois que le groupe Carreman propose ce genre de reclassement à l'étranger. En juin 2005, une dizaine d'employés d'une de ses filiales dans les Vosges, le tissage Levêque, avaient eux aussi reçu une proposition de reclassement du même genre après avoir appris qu'ils étaient licenciés. Mais là c'est dans l'usine du groupe en Roumanie que les salariés étaient reclassés pour 135 € par mois. Et à l'époque certains salariés de Carreman à Castres s'étaient demandés si cette proposition ne leur serait pas faîtes un jour…

Source: ladepeche.fr
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vendredi 8 mai 2009

Ces dernières 48 heures d'actualité ont pointé du doigt le groupe Carreman

J-T du 20H00 sur TF1




Voici plusieurs liens en téléchargement de cette actualité:

- Radio 100%

- Radio Europe1

- 19-20 JT Régional FR3

- J-T National 12:00 M6

- Journal 20h00 FR2

- JT-20H00 TF1

Pour ceux ne pouvant lire les vidéo avec leur propre lecteur.Je vous joint se petit logiciel qui lis tout type de format vidéo et ayant un Pack complet de codec incluant la prise en charge de Quicktime et Real.

Télécharger K-Lite Mega Codec Pack 4.8.0



Liens en lecture direct:

- J-T 13:00 canal+
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Castres. Ils reclassent leurs salariés en Inde pour 69 € par mois

Social. L'entreprise textile Carreman est en train de licencier 9 personnes. Les propositions de reclassement font scandale.




Partir en Inde pour un salaire de 3500 à 4500 roupies par mois soit de 53 à 69 € mensuels. C'est la proposition faite par l'usine Carreman de Castres à ses neuf prochains salariés licenciés dans le cadre d'un plan de reclassement. Une proposition qui a fait bondir tout le monde. Les deux patrons Eric Baïsse et François Morel du groupe textile castrais présentent l'unique solution de reclassement proposée à ces neuf malheureux salariés qui vont perdre leur emploi le mois prochain : un travail d'opérateur de couture sur machine dans une usine en Inde, située à Bangalore exactement dans l'une des unités du groupe Carreman. Salaire brut : 69 € avec un 13e mois, une assurance médicale et une caisse de prévoyance pour 8h de travail par jour, 6 jours sur 7 en application de la législation locale du travail. Les salariés concernés sont restés sans voix, presque résignés. Mais tandis que la rumeur a enflé dans l'usine, la CGT de Castres, qui n'est pas représentée dans cette société, ni aucun autre syndicat d'ailleurs, s'est emparée de l'affaire.

«Pourquoi pas à new-York?»

Pour Edmond Andreu, secrétaire adjoint de l'union locale CGT : « Le but de cette offre d'emploi, c'est une simple affaire juridique. Le patron, lorsqu'il licencie, a obligation de faire des propositions de reclassement. Mais ici, les patrons ont choisi la plus scandaleuse des offres que l'on puisse imaginer. On leur a même indiqué oralement que l'usine participerait au déménagement pour ceux qui étaient intéressés. Carreman dispose d'un établissement à New York. Pourquoi ne leur propose t-on pas un job là-bas ? Proposer de partir en Inde à des types qui ont passé toute leur vie dans l'usine, c'est pire que tout. Cela dépasse tout entendement. »

De mémoire de syndicaliste, Edmond Andreu n'a jamais entendu une chose pareille.

Certes, l'industrie textile sud tarnaise souffre encore et toujours. Le groupe Carreman (90 emplois aujourd'hui sur le site de Castres), gros fabriquant de tissu haut de gamme est aussi présent à Lavelanet, en Roumanie, en Inde, en Chine, au Pakistan et aux USA. Mais il s'est déjà délesté d'une grosse partie de ses emplois à Castres en externalisant une majeure partie de sa production. Il y a trois ans, une centaine d'ouvriers ont été ainsi transférés sur Dynamic, une société créée par quatre cadres de l'usine. Outre les 9 licenciements en cours chez Carreman, un plan social serait déjà en préparation chez Dynamic, sous-traitant direct et presque unique qui a recours actuellement à du chômage partiel : « Carreman s'était engagé à fournir du travail en sous-traitance à Dynamic pendant trois ans. On arrive au terme de cet engagement et la quantité de commandes s'effondre comme on pouvait le prévoir » témoigne un syndicaliste.

De son côté, la direction de l'usine castraise est restée muette. Ou presque. La directrice des ressources humaines indique : « Nous ne souhaitons pas communiquer sur ce sujet. Je peux juste indiquer que cette proposition d'emploi en Inde est une obligation légale. » Les ouvriers concernés auraient certainement préféré que leur licenciement soit aussi accompagné d'une obligation de respect.

«Personne ne se fait d'illusion pour l'avenir»

Ils sont donc neuf employés concernés par cette proposition : quatre femmes et cinq hommes qui vont prochainement recevoir leur lettre de licenciement économique après avoir pris connaissance de la proposition de reclassement en Inde.

L'un d'eux témoigne anonymement : « Personne n'a accepté cette proposition bien entendu. Pas plus d'ailleurs qu'une proposition de contrat en CDD de quatre mois dans une société annexe du groupe, ici à Castres. De toute façon, plus personne ne se fait d'illusion sur l'avenir de Carreman. Personne ne nous a défendus. Chez nous, il n'y a pas de syndicat. Je crois même que personne n'a pris la parole lorsque les solutions de reclassement ont été proposées au comité d'entreprise. »

Un ancien employé, aujourd'hui transféré chez Dynamic ajoute : « On est nombreux à s'être défoncés pour cette boîte. Mais avec l'argent que les patrons ont gagné, ils vont maintenant monter des usines en Inde où ils veulent nous envoyer ! C'est un scandale. »

Et un syndicaliste d'ajouter : « Peut-être que la loi les oblige à proposer des reclassements. Mais elle ne leur interdit pas de les aider en leur versant des indemnités pour aménager un départ négocié plutôt que ça ! »

Source: ladepeche.fr
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Castres. 9 salariés reclassés en Inde pour 69€ : le PDG s'explique

François Morel, l'un des deux PDG de l'entreprise textile, explique pourquoi il a proposé de reclasser ses salariés en Inde pour 69€.

François Morel (au centre sur la photo) affirme
qu'il n'a pas eu le choix de faire cette proposition à
cause de «la stupidité des lois» françaises. Photo
DDM,Archives S.B



Depuis New-York où il réside et où il a un bureau, l'un des deux PDG de l'entreprise de textile Carreman a tenu à s'exprimer hier au sujet de sa proposition de reclasser neuf salariés licenciés du site castrais du Travet dans une usine du groupe en Inde pour 69 € par mois. François Morel, 48 ans, comprend les réactions indignées des syndicats et des salariés mais plaide non coupable pour cette proposition jugée « scandaleuse ». Interview du patron de ce groupe textile dont le siège est à Castres mais qui dispose d'un autre site en Ariège, d'usines en Roumanie et en Inde.

Pourquoi avoir fait cette proposition à vos salariés ?

C'est la loi française qui nous oblige à faire par écrit une proposition de reclassement si on dispose d'autres sites même si c'est en Papouasie ou au Bangladesh. Je suis conscient que c'est stupide mais c'est la stupidité de la loi. Mais je n'ai évidemment jamais fait cette proposition oralement à mes salariés qui savent que je dévoue ma vie à Carreman et que je fais ce que je peux même si je reconnais que l'on ne s'en sort pas bien en ce moment. J'ai toujours été clair avec les salariés. Et, croyez-moi, je préfère travailler en France avec des Français qu'à l'étranger.

Pourquoi avoir délocalisé alors ?

J'ai toujours défendu le travail en France. Mais nous sommes dans un milieu très concurrentiel avec des clients qui ne sont pas toujours très loyaux et qui veulent acheter de plus en plus loin pour payer de moins en moins cher alors qu'ils revendent toujours au même prix. On a été obligé de délocaliser sinon c'était la fin. Et ces délocalisations nous ont d'ailleurs permis de préserver de l'emploi en France.

Mais vous licenciez encore neuf personnes à Castres…


Carreman a 20 ans cette année. Et si, sur les 10 premières années, nous avions une forte croissance, ce qui nous a d'ailleurs permis de racheter à l'époque des entreprises autour de Castres, ce qui prouve que par le passé on a fait en sorte de sauver de l'emploi, aujourd'hui nous vivons des moments extrêmement difficiles avec cette crise mondiale qui est en train de nous tuer.

Envisagez-vous d'autres licenciements sur les 90 employés que vous avez à Castres ?

Je ne sais pas ce qui va se passer dans les semaines qui viennent. Je suis très inquiet. Je ne dors pas bien. J'ai des nœuds dans le ventre car je ne vois pas le bout du tunnel. Nous sommes sans doute à l'aube d'une grande catastrophe. Cela fait six mois que l'on tient mais on ne tiendra pas comme cela longtemps. Et d'ailleurs si on est encore debout par rapport à certains de nos concurrents qui ont déjà déposé le bilan, c'est parce qu'on a délocalisé.

Pensez-vous pouvoir bénéficier des différents plans de relance du gouvernement ?


Ne me parlez pas des gouvernements, qu'il soit de gauche ou de droite, on n'a jamais été aidé. Il y a d'abord eu les 35 heures qui ont été un coup de massue pour la filière textile. Ensuite on a libéré le marché en supprimant les quotas qui nous aidaient bien avant. Et maintenant on entend le gouvernement actuel qui a décidé de sauver l'automobile. Et nous rien. C'est inadmissible.

Un voyage à Bora-Bora accroît la colère des salariés

Déjà accablés par les licenciements et cette proposition d'aller travailler en Inde pour 69 €, les salariés étaient encore plus en colère hier après avoir entendu qu'un voyage à Bora-Bora était prévu prochainement pour les commerciaux du groupe. « Les patrons nous licencient mais pour faire des bureaux tout neufs sur notre site des Salvages ou pour partir à Bora-Bora en voyage avec les commerciaux, ils savent trouver l'argent », s'insurgeait un salarié. « Ce n'est pas un voyage touristique, nous a répondu le PDG François Morel. Il s'agit d'un voyage d'affaires, comme nous le faisons chaque année, avec nos clients. Il tombe mal, c'est sûr, mais il était programmé depuis longtemps et nous avons déjà versé des arrhes. Et même si nous avons diminué le nombre de participants de 100 à 50, ce sont des voyages nécessaires comme le font tous nos concurrents. Car on sait qu'à chaque fois cela permet de signer des commandes qui nous rapportent 8 fois le coût du voyage.»


Un responsable syndical CGTde Castres : « la direction de Carreman se retranche derrière la loi. mais la loi ne les empêche pas de licencier « proprement ». Un petit chèque plutôt qu'un reclassement en Inde aurait été plus tolérable. Les salariés de Carreman n'ont pas l'habitude de s'exprimer, ils sont isolés. Ils sont soulagés que l'opinion publique ait pris connaissance de leurs difficultés. ils ont l'impression d'être moins seuls dans leur petit monde. »


Source : ladepeche.fr
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dimanche 3 mai 2009

Un 1er mai 2009 exceptionnel

Le 1er mai 2009 a vu une participation exceptionnelle aux manifestations.

La CGT recense près de 1 200 000 manifestants pour 283 initiatives sur l’ensemble du territoire. C’est 5 fois plus important qu’en 2008, 3 fois plus important qu’en 2003 année du conflit sur les retraites.






C’est bien en poursuivant sur une démarche de rassemblement et d’élargissement de la participation à la lutte que nous créerons les meilleures conditions afin que les revendications soient satisfaites.

source ; www.cgt.fr
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Journée du 1er Mai 2009

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Comité de Soutien aux Dynamic

Comité de Soutien aux Dynamic = Comité de Soutien aux Dynamic

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